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Migrants à la gare du Nord: "Pas d'épidémie et aucun risque pour les chauffeurs ou usagers"

 
 

Les migrants qui arrivent en Europe n'apportent pas de maladies, ils les contractent bien souvent chez nous parce qu'ils vivent dans des conditions insalubres. C'est la conclusion d'un rapport de l'organisation mondiale de la santé. Aujourd'hui les professionnels de terrain démentent les craintes d'épidémies à la gare du nord de Bruxelles

La situation n’a pas changé, les migrants qui ont trouvé refuge à la gare du Nord vivent et dorment toujours dans des conditions humaines et sanitaires intolérables, qui favorisent le développement de maladie. Cependant les experts comme médecin du monde précisent qu’aucune épidémie ne s’est déclarée.

"Il n'y a pas plus de gale, de tuberculose ou d'épidémie. Et même s'il en existait, les chauffeurs ou les usagers ne risqueraient pas de l'attraper, même si les conditions sur place sont absolument dramatiques", explique Mehdi Kassou, le porte-parole de la plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés. "La seule chose qu'on peut dire, c'est que les conditions sanitaires concernant les personnes malades ne sont pas rassemblées pour qu'on puisse les soigner correctement."

Quant à la sécurité dans les gares, elle relève de la compétence de la police fédérale des chemins de fer qui est en sous-effectif. Contacté par nos soins, l’un de ces agents explique que la sonnette d’alarme était tiré depuis bien longtemps.


"Plus assez d'effectifs pour se rendre sur place"

"Nous n'avons plus assez d'effectifs pour se rendre sur place et canaliser cette masse de personnes", indique-t-il. "Depuis des mois, nous avons averti les autorités qu'une situation très grave était en train de se passer dans la gare du Nord, mais il n'y a pas eu de réaction. Maintenant à l'approche des élections, certains partis pourraient tirer profit de cette situation."

Ce matin le bourgmestre de Schaerbeek a rencontré Maggie De Block en charge de la santé publique, de l’asile et de la migration. Rien n’a été décidé mais les acteurs du dossier sont désormais autour de la table.

"Le contact est très positif. Nous avons une volonté partagée de collaborer ensemble pour trouver des solutions", déclare Bernard Clerfayt. "Il n'y a pas aujourd'hui de solution miracle."

 Comme la police ou la région objectif  dégager des solutions face a un problème sanitaire mais surtout humain.


 

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