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Eridion Belba avait planté un clou dans le cou d’une septuagénaire pour la voler : il écope de 21 ans de prison

Eridion Belba avait planté un clou dans le cou d’une septuagénaire pour la voler : il écope de 21 ans de prison
 
 

L’homme a été condamné par la cour d’assises de Bruxelles pour le meurtre de Marie Verelst.

La cour d'assises de Bruxelles a condamné mardi soir Eridion Belba à 21 ans de réclusion pour le meurtre ayant pour motif de faciliter le vol de Marie Verelst (79 ans au moment des faits), le 24 novembre 2012.

L'Albanais de 21 ans a été déclaré coupable du meurtre pour faciliter le vol de Marie Verelst (79 ans) en novembre 2012 à Jette. La défense de l'accusé a exposé des circonstances atténuantes pour plaider en faveur d'une peine de 15 ans. 

Une semaine avant les faits, l'accusé de 21 ans, avait lui-même brièvement visité l'appartement, en aidant un entrepreneur qui travaillait dans un appartement voisin. Lorsqu'il avait vu les bijoux de la victime, l'idée lui était venue de commettre un vol. Il s'est alors rendu, avec son frère et son ami, A.G., chez Marie Verelst. Eridion Belba avait demandé à se rendre aux toilettes, après quoi son frère était également entré. La dame avait ensuite été poussée, frappée, étranglée et un couteau lui a été planté dans le cou.     

Les deux jeunes avaient ensuite visité les lieux, tandis que A.G. attendait dehors. Les bijoux volés avaient été vendus le lendemain à un bijoutier situé place Liedts à Schaerbeek pour 1.500 euros.     

Mineurs aux moments de faits, les complices de l'accusé avaient été placés en institution fermée par le juge de la jeunesse et ont depuis été libérés.     


Une audience à la sécurité perturbée

La surveillance de l'accusé et de la salle d'audience incombait en principe au corps de sécurité mais depuis un petit temps, il refusait de prester des heures supplémentaires et termine les journées de travail à 15h30. La police locale de Bruxelles avait pris le relais mais, en raison de la manifestation nationale, seule une partie des policiers étaient disponibles mardi soir et ne pouvaient rester au-delà de 21h00. L'avocat général a dès lors fait venir des agents de police supplémentaires de Louvain. Les plaidoiries ont ensuite pu commencer.     


La gravité t la violence des faits soulignées 

Marcel Verbelen s'est montré particulièrement strict envers le jeune accusé. Le magistrat a souligné la gravité des faits et l'agonie endurée par la victime qui a été poussée, frappée et étranglée.     

La défense a souligné qu'Eridion Belba possédait un casier judiciaire vierge et qu'il avait été élevé dans un environnement familial très difficile. La famille réside en Belgique depuis 1999 sans documents valables et le père de l'accusé a pris la fuite depuis des années pour échapper à la justice albanaise qui l'a condamné à 22 ans de prison pour meurtre pour faciliter le vol.     

"N'oubliez pas non plus que notre client s'est rendu de lui-même à la police, a immédiatement exprimé des regrets et est suivi par un psychologue à la prison", a plaidé Me Nicolas Vandersmissen.        


 

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