La direction des Éditions de l'Avenir et une délégation de la Société des rédacteurs (SDR) et de l'Association des journalistes professionnels (AJP) a trouvé un accord dimanche, au terme d'un week-end de négociations intenses. Cet accord doit permettre de limiter, à maximum quatre, le nombre de licenciements secs.
"Un accord est intervenu permettant le respect de toutes les conventions en vigueur dans l'entreprise. Les décomptes individuels en tiendront compte. Ceci permet qu'intervienne un plus grand nombre de départs en RCC (régime de chômage avec complément d'entreprise, ex-prépension, NDLR) ou volontaires, en minimisant à quatre équivalents temps plein maximum le nombre de licenciements secs (sur base du nombre de départs connu au 15/02 minuit à la rédaction, cfr liste envoyée à l'AJP)", indiquent la direction, la SDR et l'AJP dans un bref communiqué commun.
Au sujet des licenciements secs, la direction a confirmé que les seuls critères qu'elle utilisera pour licencier seront des critères "organisationnels et/ou de compétences en lien avec le plan de redéploiement."
La direction, l'AJP et la SDR se félicitent "de ce retour progressif à la confiance, base de tout développement sain de l'entreprise."
Fin octobre 2018, la direction des Editions de l'Avenir avait annoncé son intention de supprimer 60 équivalents temps plein sur un total de 280 travailleurs. En décembre, le personnel et la direction s'étaient accordés sur le départ de 45 équivalents temps plein, dont 31,74 au sein de la rédaction du média.
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