Les policiers risquent de ne pas défiler le 21 juillet car ils ont peur: une démarche syndicale "pas appropriée"

Willy Borsus, le ministre MR des Classes moyennes et des Indépendants, est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Martin Buxant l’interroge sur la sortie de la CSC Police. Le syndicat a demandé au ministre de l'Intérieur Jambon d'annuler le défilé ainsi que le village de police lors des festivités du 21 juillet, afin de ne pas exposer les forces de l'ordre à "un risque inutile" face à la menace terroriste toujours présente.


Les policiers risquent de ne pas défiler le 21 juillet parce qu’ils ont peur de la menace terroriste. Et ce sont les syndicats qui relaient cette crainte. Est-ce qu’on n’est pas un peu dans une dimension parallèle ?

W.B. : "Je crois que c’est un peu exagéré comme message de signaler que les policiers ont peur. Et franchement je trouve que cette démarche syndicale à ce moment-ci à quelques jours du 21 juillet n’est pas appropriée. Il y a un travail remarquable de la part de nos policiers. Voyez à quel point leur action déterminée proactive à Verviers nous a permis d’éviter un drame mais ailleurs également. Donc je pense que nous devons être tous unis dans les démarches face à la menace, elle est réelle. Vous voyez ce qui s’est encore passé en France très récemment. Mais en même temps je pense que ce front uni qui passe par des mesures que le gouvernement décide, par l’action des policiers, par le soutien ponctuel des militaires…"


Quand les policiers disent qu’ils ont peur, ça fait paniquer tout le monde finalement. Si même les policiers ont peur de sortir en rue.

W.B. : "Sincèrement, je pense que ce message est réduit. Je suis en contact très très régulier avec des forces de police. Je crois que ce message syndical est probablement un message un peu biaisé en l’espèce, vraiment j’en appelle à ce que nous puissions le 21 juillet, mais comme dans l’action de tous les jours, rester complètement mobilisés et je pense que c’est largement le cas, face à la menace et au risque terroriste. "