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Jan Jambon voudrait privatiser certaines tâches policières

  • Jan Jambon veut privatiser certaines tâches policières

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Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) envisagerait de retirer certaines compétences aux policiers pour qu’ils puissent se consacrer à des tâches plus essentielles, rapporte le journal Le Soir. Des missions comme la restitution d’objets volés ou les contrôles au palais de justice seraient dès lors confiées à des sociétés privées.

Des avocats en colère et une sacrée pagaille à l’entrée du Palais de justice de Bruxelles, c’était il y a quelques mois… à l’avenir des agents de sécurité privés pourraient bien effectuer ces contrôles. Le ministre de l’intérieur Jan Jambon veut redéfinir ce qu’il appelle les "tâches essentielles" de la police, pour mettre "plus de bleus dans la rue".


Une série de transferts pour alléger la charge des policiers

Plus de policiers, mais pas n’importe où. Car l’autre face de ce plan, c’est une série d’économies pour confier certaines missions au privé ou à la justice. Exemple concret : les célèbres maîtres-chiens pourraient être remplacés, là aussi, par des agents de sécurité privés pour certaines missions. Du dressage, jusqu’à la recherche d’explosifs.

Pour des objets ou des portefeuilles perdus, c’est B-Post, ou un autre service postal, qui pourrait se charger du retour à leur propriétaire. En cas de grève dans les prisons ou pour le transport de personnes en situation irrégulière, les Corps de sécurité du ministère de la justice entreraient en action, là aussi, pour réaliser des économies.

Enfin, plus surprenant, sur la voie publique aussi, les policiers pourraient être accompagnés d’agents de sécurité, dans des événements sportifs ou culturels… leur rôle exact sera défini en accord avec la police.


Pas de décision avant la rentrée

Du côté du ministre, on précise que toutes ces pistes sont pour l’instant à l’étude, et qu’aucune décision ne sera prise avant la rentrée. Du côté des syndicats de police, si la plupart se réjouisse de voir plus de policiers sur le terrain, tous redoutent les coupes budgétaires à venir. 


 

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