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"Je veux mourir. Je veux vraiment mourir": alcool, dépression, Muriel Robin raconte sa descente aux enfers (vidéo)

"Je veux mourir. Je veux vraiment mourir": alcool, dépression, Muriel Robin raconte sa descente aux enfers (vidéo)
 
 

Muriel Robin était invitée de C à Vous ce vendredi 26 octobre, pour parler de son livre "Fragile". Elle y raconte une période très difficile de sa vie, malgré le succès rencontré sur scène.

Muriel Robin livre un portrait d’elle-même dans le livre "Fragile". L’humoriste et comédienne évoque le succès qu’elle a connu à 20 ans. "C’est tellement magnifique ce que j’ai vécu, mais ce n’était pas du tout le métier que je voulais faire. C’est un merveilleux accident." Dans l’émission C à Vous, Muriel Robin revient sur son enfance, sa vie, son métier et explique une réalité que l’on n’imagine pas. "Je ne prenais pas de plaisir sur scène. Je travaille. Je sais que ça va faire plaisir aux gens (…) Faut bien que ça me coûte un peu. Cette phrase montre comment j’ai été élevée."

"A 50 ans, je suis arrivée au bout et je me suis dit que je n’allais pas tenir longtemps. Je veux mourir. Je veux vraiment mourir. La vie ne m’intéresse pas du tout." Le métier qu’elle exerce depuis 30 ans ne lui plaît pas du tout. "Je suis passée à côté de la musique, à côté des tournages. C’est comme si je n’existais pas." L’humoriste tient cependant à préciser qu’elle ne dénigre pas son métier. "Je le valorise tellement que je suis prête à ne pas prendre de plaisir pour en donner."

Muriel Robin évoque la relation difficile avec sa mère, dont elle n’a jamais reçu un "Je t’aime". "On ne les a pas eus, ces mots-là. On s’appuie dessus toute sa vie et quand on ne les a pas, on ne les a pas. Ma mère était fière pourtant, mais elle ne l’a pas dit."


"J'ai beaucoup bu dans ma vie"

Muriel Robin explique aussi avoir souffert de dépression. Et quand elle était dépressive, elle buvait. "L’alcool mondain, comme on dit. Mais quand c’est tous les soirs… J’ai beaucoup bu dans ma vie (…) Je ne buvais pas une coupe de champagne, je buvais un litre de champagne. Si j’avais approché la drogue, je pense que je serais morte." Après chaque spectacle, Muriel Robin attendait d’être appelée pour le cinéma… en vain. "Les journées sont longues, sont dures, font mal."

A chaque spectacle, l’humoriste disait que c’était le dernier. "Je disais à mon attachée de presse : ce n’est pas mon truc, j’arrête." "C’est le seul métier où vous êtes l’outil, l’artisan et le matériau. Quand on ne vous veut pas, c’est vous qu’on ne veut pas."

Un jour, Muriel Robin écrit : "Je crois que je n’en peux plus de vivre". "Il n’y a pas un matin de ma vie où je ne me dis pas : mais comment je vais faire pour passer cette journée ? Rien n’est naturel. Je me demande comment je vais faire pour passer la journée." Durant cette période, l’humoriste prend beaucoup de poids. "J’ai approché des 100 kg."

Muriel Robin explique que si on lui proposait de refaire cette période de 20 à 50 ans, elle ne le referait pas. Aujourd’hui, elle se sent heureusement beaucoup mieux.

 

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