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2200 personnes privées d'eau potable à Saint-Hubert depuis 11 jours à cause de la giardia: mais qu'est-ce que c'est?

 
 

Cela fait 11 jours que 2.200 personnes sont privées d'eau potable dans la région de Saint-Hubert. En cause: la présence d'un parasite dans l'eau de distribution qui la rend impropre à la consommation. Des berlingots ont été mis à la disposition de la population. Mathieu Langer et Alain Hougardy sont allés à la rencontre de ces citoyens pour le RTL info 13h.

Pour nettoyer la salade des sandwiches, pour faire la soupe ou encore la vaisselle, Stéphanie a dû s'organiser. Voici 11 jours qu'elle ne peut plus consommer l'eau du robinet, même après ébullition.

"On ne prend pas de risque, c'est trop important. On fait attention comme c'est de l'eau qu'on achète de l'eau en bouteille. On à 20-30 litres rien que pour les préparations", explique Stéphanie Simar, gérante d'une sandwicherie.

Des berlingots d'eau ont aussi été mis à la disposition des 2.200 habitants touchés à Saint-Hubert. Sur un des deux captages alimentant ce réservoir, les analyses ont révélé la présence en faibles doses d'un parasite dans l'eau: le giardia, qui peut provoquer des réactions intestinales.

"Souvent, les contaminations par giardia, c'est à partir de matières fécales, que ça soit animales ou humaines, déclare Vincent Legrand, chimiste et agent technique de la commune de Saint-Hubert. Ici, vu qu'on est en pleine forêt, on soupçonne la présence d'animaux, d'où la contamination."

Le même problème il y a 8 ans

Actuellement, un seul cas a été recensé sur la commune. Déjà touchée par ce parasite il y a 8 ans, les autorités ont pris les devants: plusieurs prélèvements ont été effectués par la Société wallonne des eaux.

"Je n'ai pas déclenché le plan d'urgence pour différentes raisons, notamment parce que nous maîtrisons la situation, rassure Jean-Luc Henneaux, bourgmestre de Saint-Hubert. On est face à des éléments qu'on doit analyser au fur et à mesure. On a fait plusieurs prélèvements. Ça nous a amenés à pouvoir identifier d'où vient le problème."

Les résultats des dernières analyses seront connus cet après-midi. Les habitants sauront alors si l'interdiction peut être levée ou non. 


 

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