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140 tonnes d'éoliennes effrayent les riverains d'Hannut: "On ne comprend pas"

 
 

L’inquiétude s’est installée chez plusieurs riverains de la région de Hannut. Un nouveau parc éolien doit être installé en Flandre le long de l’autoroute E40 et, les camions chargés d’acheminer les éoliennes sur place passeront par la Wallonie. "On ne comprend pas pourquoi ils doivent passer par nos villages", témoigne Anne De Spirlet, une riveraine.

La prochaine installation d’un parc éolien en Flandre le long de l’autoroute E40 créé un malaise et un sentiment d’inquiétude chez des riverains du village dans la région de Hannut. D’ici quelques jours, une septantaine de camions va traverser le village de Cas-Avernas (600 habitants), soit un charroi de 140 tonnes.

En pleine nuit et durant près d’un mois, des convois exceptionnels vont acheminer les éléments nécessaires au déploiement de sept éoliennes, installées à quelques kilomètres de là, en Flandre.


"Il est tout à faire possible pour ce charroi de passer par la Flandre"

"Il est tout à faire possible pour ce charroi, qui viendra des Pays-Bas, de pouvoir passer par la Flandre et arriver de l’autre côté du village afin d’installer ces éoliennes. On ne comprend pas pourquoi ils doivent passer par nos villages", déplore une des riveraines, Anne De Spirlet.


"On ne sait pas dans quel état, on va retrouver ces voiries"

L’échevin des travaux  d’Hannut, Jean-Claude Jadot, se montre également défavorable au passage de poids lourds dans ces zones. "Ces voiries ont été aménagées pour accueillir un charroi de 44 tonnes et ici, on va en avoir un de 141 tonnes donc, on ne sait pas dans quel état, on va retrouver ces voiries", s’interroge-t-il.

Des chicanes vont devoir être démontées et, certains croisements devront être aménagés. Le parking du service public fédéral (SPF) devra par ailleurs être démonté pour permettre aux camions de pouvoir réaliser certaines manœuvres, ce qui risque de bloquer la caserne des pompiers située à quelques mètres.

Une caution d’environ 460.000 euros

Pour tenter de dissuader ces convois exceptionnels d’emprunter les routes communales, les autorités vont imposer une caution en cas de dégâts d’environ 460.000 euros.

Toutes les autorisations ont bien été délivrées aux gestionnaires du projet, Electrabel et Infrabel. Une révision du tracé n’est ainsi pas prévue avant le début du chantier en octobre.


 

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