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Une infirmière soupçonnée d'avoir secoué un bébé à Montigny-le-Tilleul: les parents n'acceptent pas la décision du tribunal

Une infirmière soupçonnée d'avoir secoué un bébé à Montigny-le-Tilleul: les parents n'acceptent pas la décision du tribunal
 
 

Les faits ont lieu à la fin de l'année 2017 au sein de la crèche "Les Bambis" à Montigny-le-Tilleul. Une infirmière est suspectée d'avoir secoué un bébé, dans une crèche de Montigny-le-Tilleul. Un jugement a été rendu le 25 avril dernier. Les parents ne l'acceptent pas.

Lors d’un jeu d’enfants, la petite Elsa, née en 2016, semble vouloir mordre l’un de ses camarades. En colère, l’infirmière sociale aurait alors pris le nourrisson en la manipulant très violemment. Une collègue assistante sociale elle-même choquée par ce comportement va dénoncer les faits.

Une suspicion de cas de "bébé secoué" est alors établie et une information judiciaire se met en mouvement.

L'infirmière commence par démentir alors même qu'un autre cas la concernant va être signalé. Elle admettra finalement un comportement inadéquat.

À l'issue de l'enquête, le Parquet poursuit du chef de coups et blessures mais aussi pour traitement dégradant sur un autre enfant.

Un jugement est rendu ce 25 avril. Concernant la petite Elsa, le Tribunal requalifie les faits de "coups et blessures" en "violences légères", un délit contraventionnalisé, qui dans ce cas-ci, tombe dès lors sous le coup de la prescription.

Les parents n'acceptent pas la décision

Une décision incompréhensible pour les parents, qui ne vont pas en rester là. Ils estiment que le fait d’avoir secoué Elsa constitue bien des coups et blessures et donc un délit.

Avec leur nouveau conseil Me. Fabian Lauvaux, ils ont introduit une procédure d’appel. Contacté par RTL INFO, ce dernier explique: "Un bébé que l’on admet avoir secoué ne présentera jamais de traces de coups ou de lésions visibles. Mais il y a possibilité de séquelles importantes à l’avenir. Pour cette raison les parents n'acceptent pas la décision rendue et veulent un procès d'appel".

Concernant le deuxième fait de traitement dégradant sur un autre enfant, l’infirmière sociale a bénéficié d’un acquittement.


 

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