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Six semaines après son décès, le mari de Martine n'est toujours pas enterré: "C'est inadmissible, on te laisse là comme un déchet" (vidéos)

 
 

Martine, une habitante d'Aiseau-Presles, a perdu son mari le 13 juin dernier. Mais il n'a toujours pas été enterré faute de place dans le cimetière. Son corps est au funérarium depuis 6 semaines. Sa famille attend qu'il soit inhumé afin de pouvoir enfin commencer son deuil.

L'époux de Martine, a perdu la vie le 13 juin dernier. Cela fait 6 semaines que l'habitante d'Aiseau-Presles est incapable de faire son deuil car le corps est toujours au funérarium. La raison serait un manque de place dans le cimetière de Presles. "Mon mari est décédé le 13 juin. La commune disait que c'était les congés et qu'il n'y avait pas beaucoup de personnel", a expliqué Martine au micro de Frédéric Moray pour Bel RTL. La dépouille de son bien-aimé est en attente dans une chambre froide du funérarium et cela est difficile à supporter pour Martine. "Je comprends qu'on ne puisse pas avoir ça du jour au lendemain. Admettons que cela prenne une semaine, mais cela fait 6 semaines qu'il est là. Je trouve cela inadmissible", a ajouté la femme désespérée.


"On te laisse là comme un déchet"

"On dirait qu'on ne s'occupe pas des gens et qu'on est plus rien. On te laisse là comme un déchet", a expliqué Martine au micro de Julien Crête pour RTLinfo 13h.

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Deux personnes reposent au funérarium

La commune a entamé des procédures pour désaffecter certaines concessions mais cela prend du temps. "La commune aurait dû aller plus vite au niveau administratif, au niveau du changement d'affectation de terrain. Le cimetière de Presles est très petit. C'est un cimetière de village. Il n'y a pas de place. Il y a un travail particulier à faire au niveau des concessions. La commune doit récupérer des places. Ils doivent désaffecter les concessions et procéder à des exhumations de personnes décédées il y a quelques années", a confié Christophe Henin, le gérant de la société de pompes funèbres au micro de Julien Crête pour RTLinfo 13h.


"C'est très rare que cela arrive"

"C'est très rare que cela arrive. Il y a 2 cas similaires. Deux décès ont eu lieu en juin. On attend l'avis de la commune pour pouvoir récupérer des emplacements et procéder au placement d'un caveau préfabriqué pour chaque famille", a précisé le gérant.


"Les familles ne devraient pas attendre autant de temps"

"Même quand il y a des vacances, les familles ne devraient pas attendre autant de temps. Des funérailles à l'inhumation des défunts, cela devrait aller plus vite. La famille est très affectée par cette situation. Cela devrait se débloquer cette semaine", a ajouté l'homme.

Les autorités communales ont assuré à Martine que la situation serait résolue d'ici la fin de la semaine.


 

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