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Polémique à Ath: une usine veut reprendre la production de plomb, les riverains inquiets pour leur santé

 
 

Une polémique enfle dans le centre-ville d'Ath. Une entreprise projette d'y reprendre, prochainement, la production de plomb, comme cela se faisait déjà à cet endroit par le passé. Les riverains s'y opposent par crainte pour leur santé. L'entreprise en question réfute tout risque éventuel. Un reportage de Jimmy Méo et Patrick Lejuste dans le RTLINFO 13H.

En plein centre-ville, à quelques pas de la Grand-Place, une entreprise quasiment aussi vieille que la Dendre surgit à Ath. Dans cette ville hennuyère, la production de plomb a duré des dizaines d’années. Interrompue il y a trois ans après la fermeture de la société la Floridienne, le repreneur veut aujourd’hui recommencer à transformer le plomb, pourtant dangereux pour la santé.

"Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui sont contre parce que d’abord on a dit qu’on l’arrêtait et puis on le redémarre. Le plomb a une image fort négative sur Ath, ce que je peux comprendre", explique un Athois.  

Prévenus il y a seulement quelques jours, les riverains réunis en comité posent leurs exigences. Notamment une visite de l’usine si la production reprend.


La société écarte tout risque pour la santé 

De son côté, l’industrie rassure en écartant tout risque pour la santé des habitants. Flaurea Chemicals est très sensible au risque sanitaire. La meilleure preuve est que depuis son arrivée il y a trois ans il n’y a eu aucun problème. Il en sera de même pour le plomb, d’autant plus que la production envisagée est de 2.000 tonnes au lieu de 50.000 tonnes du temps de la Floridienne, qui n’avait pas connu d’incident depuis 15 ans.

"Il semble qu’il y a un grand sérieux et que les relations entre le patron, les ouvriers et les syndicats sont bonnes, que les examens qui sont prescrits par la loi sont totalement menés. C’est en tout cas ce qu’affirment les ouvriers", indique Marc Duvivier, le bourgmestre d’Ath. 

Sans le travail du plomb dont l’utilisation est interdite dans l’Union européenne, la société Flaurea n’est pas pour autant menacée. Ce nouveau créneau pourrait créer une dizaine d’emplois.


 

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