Une centaine de trams bientôt équipés de wifi en Flandre: que font la Stib et la SNCB?

Quelque nonante trams seront équipés du wifi à Anvers et à Gand d'ici la fin novembre, résultat d'un projet testé avec succès à Gand. Une collaboration unissant la compagnie De Lijn, sa filiale LijnCom et Hello Bank! -qui financera le réseau- permettra aux usagers de surfer gratuitement.

Un projet pour la STIB et la SNCB 

A la STIB, un projet visant à équiper stations et arrêts du wifi existe également, est même soutenu par le gouvernement bruxellois, mais aucun timing précis n'est encore disponible. Quant à la SNCB, des études externes sont menées en ce moment afin de déterminer comment mettre en place un tel projet.

L'utilisateur s'enregistrera et bénéficiera de sa connexion 

Une quinzaine de trams faisant usage du réseau 3G/4G de Mobistar circulent déjà à Gand. D'ici fin novembre, 45 trams seront équipes du wifi à Gand et 45 autres à Anvers. Afin d'accéder à ce service, il faudra s'enregistrer dans le tram par le biais d'un numéro de gsm à introduire sur www.lijnnet.be et le choix d'un login. L'usager recevra ensuite un sms avec un code. Un volume de 250 megabyte mensuel sera mis à disposition, ce volume sera évalué après un certain laps de temps. On surfera librement, à l'exception de la pornographie, de certains sites extrémistes et des téléchargements illégaux.      

 

Pour SNCB, "la solution n'est pas pour demain"

Du côté de la STIB, un projet de wifi ouvert est l'objet d'une étude approfondie. "Nous sommes très actifs sur ce projet qui permettrait aussi de transmettre des informations STIB en temps réel sur 100 pc du réseau" , précise Françoise Ledune, porte-parole de la société de transport bruxelloise.      

En janvier dernier, le patron de la SNCB Jo Cornu avait plaidé, lors de son discours de Nouvel An, pour l'introduction du wifi dans les trains et les gares. " Nous devons offrir une plus-value dans les gares ", avait-il alors souligné. " Des études externes sont en ce moment menées explorant plus particulièrement deux possibilités", explique-t-on jeudi à la SNCB. "L'une des pistes serait d'en équiper les trains mais il y a là un questionnement quant à la capacité et quant au coût. L'autre piste consisterait à amplifier les sillons 3G et 4G, ce qui serait moins cher mais, pour ce qui est de la 4G, il faudra prendre en compte le fait que ce n'est pas encore suffisamment répandu". La SNCB travaille activement sur le sujet mais concède que la solution n'est pas encore pour demain.