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Une commission d'enquête parlementaire sur l'affaire du Samusocial: qui va la présider?

 
 

Les groupes de la majorité soutiennent la candidature de l'Open Vld Stefan Cornelis à la présidence de la future commission d'enquête sur le Samusocial dont la procédure de création a été engagée vendredi au parlement bruxellois réuni en assemblée de la Commission Communautaire Commune.

La liste des noms des membres de la commission, que les différents groupes peuvent encore modifier d'ici lundi midi, a été présentée par le président du parlement bruxellois Charles Picqué, en fin de séance.

En l'état actuel de préparation de cette commission, celle-ci sera composée, outre du libéral flamand Stefan Cornelis, de Véronique Jamoulle, Nadia El Yousfi, Caroline Désir, Ridouane Chaïd, et Simone Suskind pour le PS; de Vincent De Wolf, Olivier de Clippele et Viviane Teitelbaum, pour le MR; d'Emmanuel De Bock et de Michel Colson, pour DéFI; de Benoît Cerexhe, pour le cdH; d'Alain Maron, pour Ecolo; d'Hannelore Goeman (sp.a); et d'Arnaud Verstraete (Groen);Les observateurs (membres avec voix consultative) seront Paul Delva (CD&V), Liesbeth Dhaene (N-VA), Mathilde El Bakri (PTB), et Dominiek Lootens (Vlaams Belang). Il y a aura un suppléant par groupe: Emin Ozkara (PS), Carla De Jonghe (Open Vld), Françoise Bertieaux (MR), Jef Van Damme (sp.a), Marc Loewenstein (DéFI), Annemie Maes (Groen), André du Bus (cdH), Cieltje Van Achter (N-VA), Zoé Genot (Ecolo), et Michaël Verbauwheden (PTB). La commission aura trois vice-présidents (Vincent De Wolf, Benoît Cerexhe, et Arnaud Verstraete).


Le MR mieux placé pour revendiquer la présidence?

Les rapporteurs des travaux seront Michel Colson et Alain Maron. Afin de garantir la collégialité sur l'ordre des travaux, il y aura un bureau de la commission composé des président, vice-présidents et rapporteurs, ainsi que d'un mandataire PS et sp.a ce qui permettra à chaque formation avec voix délibérative d'y avoir un représentant. Dans l'opposition, le groupe MR a déploré que la présidence soit confiée à un représentant de la majorité, "alors que la commission d'enquête devra notamment examiner la responsabilité éventuelle de la Région bruxelloise dans le cadre des importants subsides alloués, chaque année, au Samusocial".

Vincent De Wolf a rappelé qu'"une commission d'enquête parlementaire doit répondre aux principes généraux de justice et, dans ce cadre, être une instance impartiale qui donne, du reste, l'impression de l'être".

Pour le chef de groupe MR, la majorité bruxelloise a manqué l'occasion de démontrer sa volonté de faire toute la transparence dans le cadre du contexte qui a permis l'existence du scandale du Samusocial.

De son côté, le chef du groupe DéFI Emmanuel De Bock a jugé que le MR n'était en tout cas pas le mieux placé pour revendiquer cette présidence en raison de sa présence aux affaires à la Ville. Selon lui, en poussant la logique de M. De Wolf jusqu'au bout, la seule alternative crédible qui pourrait faire consensus serait d'accorder la présidence à une formation non liée au Samusocial et à la gestion de la Ville, soit à DéFI.


 

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