La Vrije Universiteit Brussel (VUB) et Amnesty Intenational ont mené une action commune, lundi, pour exhorter la Suède à faire pression sur l'Iran afin d'obtenir la libération d'Ahmadreza Djalali, spécialiste de la médecine de catastrophe et employé de la VUB accusé d'espionnage en Iran et condamné à mort en octobre 2017.
L'action menée lundi vise à inciter le gouvernement suédois à prendre davantage de mesures pour obtenir la libération du scientifique irano-suédois. "En tant qu'université aux valeurs humanistes, la VUB accorde une grande importance à la protection de la liberté académique et au bien-être de ses employés", souligne l'établissement d'enseignement supérieur.
Plusieurs étudiants de la VUB affiliés à Amnesty International ont également tenu un stand sur l'esplanade du campus afin de recueillir des signatures pour une pétition qui sera adressée au gouvernement suédois.
Selon l'ONG internationale, Ahmadreza Djalali est un prisonnier politique, "condamné et détenu uniquement pour avoir refusé d'user de ses liens universitaires au profit d'un programme d'espionnage iranien".
"Nous ne manquerons jamais de parler d'Ahmadreza Djalali et d'appeler à l'action jusqu'à ce qu'il soit libéré", a assuré le recteur de la VUB, Jan Danckaert. "Les scientifiques du monde entier doivent pouvoir travailler librement et en toute sécurité. La situation dans laquelle se trouve le Dr Djalali démontre que ce n'est pas toujours le cas partout."
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