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La "santé mentale des étudiants" mise en lumière pour cette Saint-Verhaegen

 
 

Comme chaque 20 novembre, l'Université libre de Bruxelles (ULB) et la Vrije Universiteit Brussel (VUB) ont célébré leur fondateur, Théodore Verhaegen, au travers de plusieurs commémorations officielles et diverses festivités. Cette année, les associations des cercles estudiantins des deux universités ont par ailleurs décidé de mettre en lumière l'enjeu de la santé mentale des étudiants.

"Accrochez-vous, c'est bien - Ons financieren is beter!", résume ainsi le thème choisi par les deux cercles à l'occasion de cette Saint-Verhaegen. En référence à la phrase récemment prononcée par la ministre de l'Enseignement supérieur Françoise Bertieaux (MR), le slogan pointe un enjeu "qui n'est pas nouveau, mais plus que jamais au cœur du monde estudiantin", selon les deux associations.

Avec ce thème, celles-ci entendent notamment tirer la sonnette d'alarme quant au manque de "moyens budgétaires, logistiques mais aussi humains face à la précarité financière des étudiants, qui impacte directement leur santé mentale", a souligné le président de l'Association des cercles étudiants, Pierre Brancart, auprès de l'agence Belga. La précarité financière, elle-même aggravée par la récente inflation, ainsi que l'éloignement familial sont certains facteurs aggravants tant sur le plan de la santé physique que mentale, a ajouté ce dernier.

À la précarité étudiante s'ajoutent par ailleurs des discriminations systémiques comme "le racisme, le sexisme ou encore l'homophobie, qui viennent détériorer un peu plus la santé mentale des jeunes" a déclaré la coprésidente du Cercle du Libre examen (Librex) de l'ULB, Inès Taraft, lors des discours officiels tenus lundi à l'Hôtel de Ville de Bruxelles.

Enfin, au-delà de l'urgence de déployer des moyens concrets pour prévenir les troubles psychologiques en amont, les cercles étudiants de l'ULB et de la VUB pointent la nécessité de lever les tabous qui entourent ces enjeux, en créant un "contexte bienveillant pour accueillir la parole des personnes concernées".


 

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