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Il y a moins de jeunes délinquants à Bruxelles: mais les chiffres varient beaucoup selon les communes

 
 

Selon une étude de l'INCC, l'Institut national de criminalistique et de criminologie, la délinquance juvénile a baissé, en région bruxelloise, entre 2008 et 2012. Des différences sont enregistrées entre les communes. Celles où le taux de chômage est élevé sont plus touchées que les autres.

Dresser un état des lieux de la délinquance juvénile à Bruxelles. Voilà le but du rapport publié par trois chercheuses de l’INCC. Un travail fastidieux et difficile, du fait du manque de données disponibles. "Ce n'est pas évident du tout, car nous avons voulu étudier les jeunes qui habitent Bruxelles et les communes bruxelloises", explique Charlotte Vannest, maître de recherche à l'INCC. "Nous étions donc dépendants des informations qui sont enregistrées dans les systèmes des parquets au niveau de la commune de domicile des jeunes", précise-t-elle.


Diminution du taux de mineurs signalés entre 2008 et 2012

Malgré les difficultés, les chercheuses sont parvenues à établir quelques constats très intéressants. Le premier concerne la proportion des faits de délinquance attribués aux jeunes bruxellois.

Selon les chiffres publiés, 11% des infractions signalées dans la capitale seraient l’œuvre de mineurs, tandis que 13% d’entre elles seraient perpétrées par des jeunes entre 18 et 25 ans.

Fait important également, on constate une diminution significative du taux de mineurs signalés au parquet entre 2008 et 2012. "Cette diminution est très claire, et correspond à une diminution globale que l'on constate au niveau de la Belgique. Mais il est très difficile de l'évaluer précisément", explique Charlotte Vannest.


Une forte disparité entre les communes bruxelloises

Autre constat à souligner, la disparité de la criminalité juvénile entre les différentes communes de Bruxelles.

  • Saint-Josse: 8,3% de mineurs fichés par la police
  • Saint-Gilles: 5,9% de mineurs fichés
  • Woluwé-Saint-Pierre: 2,3% de mineurs fichés

Enfin, selon l'étude, l’importance de ces chiffres est directement liée à la situation socio-économique et aux taux de chômage des communes concernées.


 

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