En ce moment
 
 

Coronavirus en Belgique: grâce à un réseau de 2.000 bénévoles, 100.000 masques en tissu ont été fabriqués et distribués au personnel soignant (vidéo)

Coronavirus en Belgique: grâce à un réseau de 2.000 bénévoles, 100.000 masques en tissu ont été fabriqués et distribués au personnel soignant (vidéo)
© RTL INFO
 
CORONAVIRUS
 

Dans la région bruxelloise, grâce à l'aide de milliers de bénévoles, 100.000 masques en tissu ont été produits. Le projet se veut éco-responsable.

Les masques en kit sont livrés à vélo aux couturiers et couturières bénévoles. Jean-François Ghys, directeur général de Travie, explique le contenu à RTL INFO. "Il y a des morceaux de tissu, chacun permet de réaliser un masque, les élastiques qui permettront de tenir le masque et la notice avec le patron, le mode d'utilisation, etc. Tout ça sera dans la boîte et ce sont ces boîtes qui sont envoyées vers les bénévoles."

Au total, 2.000 bénévoles ont accepté de coudre des masques pendant le confinement. Dawit Ketema est l’un d’entre eux. Demandeur d’asile et styliste, il a eu envie d’apporter sa contribution. "Ici, en Belgique, les gens sont sympas. Ils m'aident, donc je dois les aider aussi."

> CORONAVIRUS en Belgique: les dernières infos 

Sur la notice, il peut avoir la procédure à suivre: se désinfecter les mains avant toute chose. Dawit Ketema a déjà cousu 350 masques. Cela représente un travail de 3 à 4h par jour devant sa machine à coudre.

Les masques sont ensuite contrôlés pour vérifier s’ils sont bien conformes et utilisables. "Je vérifie que les élastiques tiennent bien", confie Joseph Hernadez, encadrant chez Travie. En effet, 3% des masques sont écartés. "Par exemple, l'un d'entre eux était sale, de travers, abîmé. Il y a des masques qui n'ont pas été cousus avec des élastiques..."

"Je veux remercier tous les bénévoles"

Les masques sont ensuite livrés à des professionnels de la santé : médecins généralistes, pharmaciens, mais aussi personnel des hôpitaux. "Je veux avant tout remercier tous les bénévoles qui les font, confie Catherine Goldberg, directrice générale des hôpitaux Iris Sud. On les donne à l'ensemble de notre personnel. Ils servent de transition entre la maison, l'intérieur de l'hôpital et le moment où ils vont recevoir leur vrai masque chirurgical."

Ce sont des masques anti-projections, qui protègent l’entourage du porteur, mais pas le porteur lui-même. Un projet durable car ces masques sont lavables et réutilisables. Les entrepreneurs ont besoin de nouveaux bénévoles qui peuvent s’inscrire sur le www.masques.brussels.

> CORONAVIRUS: la carte mondiale de la propagation


 

Vos commentaires