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Uber et la start-up Arrival s'associent pour fabriquer des voitures électriques

Uber et la start-up Arrival s'associent pour fabriquer des voitures électriques
Le géant Uber a noué un partenariat avec la start-up britannique Arrival afin de mettre au point une voiture électrique qui permettra à la plateforme américaine de VTC de réduire ses émissions carbonJosh Edelson
 
 

Le géant Uber a noué un partenariat avec la start-up britannique Arrival afin de mettre au point une voiture électrique qui permettra à la plateforme américaine de VTC de réduire ses émissions carbone, selon un communiqué commun mardi.

Le véhicule devrait être produit à partir du troisième trimestre de 2023, expliquent les deux entreprises qui veulent "explorer un partenariat stratégique dans les grands marchés, dont le Royaume-Uni et l'UE".

Cette annonce intervient quelques semaines après l'entrée en Bourse en mars sur le Nasdaq à Wall Street d'Arrival, jeune société créé en 2015 et spécialisée jusqu'à présent dans les camionnettes électriques.

Arrival est valorisé plus de 10 milliards de dollars à la Bourse de New York et compte parmi ses investisseurs le groupe automobile sud-coréen Hyundai.

L'entreprise compte 1.800 salariés dans le monde et ouvre cette année trois usines, deux aux Etats-Unis et une au Royaume-Uni.

Grâce à cet accord, Uber entend respecter ses engagements de devenir une plateforme 100% électrique à Londres d'ici 2025 et en Amérique du Nord et en Europe d'ici 2030.

Uber rappelle qu'une voiture avec chauffeurs roule en moyenne entre 45.000 et 50.000 kilomètre par an, contre 12.000 pour un véhicule classique.

Arrival va collaborer avec des chauffeurs Uber afin de concevoir le véhicule dans les prochains mois pour être sûr qu'il réponde à leurs besoins et à ceux des passagers. Le modèle sera révélé d'ici la fin de 2021.

Uber lance cette nouvelle initiative "verte" peu de temps après avoir été contraint de faire évoluer son modèle au Royaume-Uni.

Après une décision de la Cour suprême britannique, il a été obligé en mars de reconnaître dans le pays le statut de "worker" ou travailleur salarié, à ses chauffeurs, ce qui leur donne droit au salaire minimum et à des congés payés, comparé au statut de travailleur indépendant.


 

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