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Nice: l'avocat d'un des gardés à vue conteste son implication dans un acte terroriste

Nice: l'avocat d'un des gardés à vue conteste son implication dans un acte terroriste
Le camion utilisé par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel lors de l'attentat de Nice, le 15 juillet 2016 sur la Promenade des AnglaisBORIS HORVAT
 
 

L'avocat d'une des trois personnes en garde à vue dans l'enquête sur l'attentat de Nice qui ont été transférées dans les locaux de Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a contesté lundi auprès de l'AFP toute "implication (de son client) dans un acte terroriste".

"Depuis hier soir, il est à Paris. Il est là-bas. La garde à vue est toujours en cours. Il conteste", a déclaré à l'AFP Jean-Pascal Padovani, l'avocat d'un homme de 22 ans placé en garde à vue depuis samedi matin.

"Si par hasard il a servi d’intermédiaire pour l’arme, s’il a vendu l’arme, ce n’est pas pour autant qu’il était au courant de l’entreprise terroriste. Je conteste l’implication dans un acte terroriste", a poursuivi Me Padovani.

Dimanche, Me Padovani avait déjà assuré à l'AFP que son client connaissait Mohamed Lahouaiej-Bouhlel "depuis quelques mois": "les liens entre (mon client) et M. (Lahouaiej) Bouhlel ne sont pas des liens qu'on pourrait imaginer entre complices", avait-il alors déclaré, affirmant qu'il n'y avait "aucun élément matériel" contre son client, soupçonné, selon, lui, d'avoir apporté un soutien logistique au chauffeur-livreur de 31 ans.

"Ce sont des gens qui se croisaient. M.Bouhlel était intégré à Nice, il connaissait beaucoup de monde", avait-il dit. "Il ne pouvait pas être assez dans l'intimité de M.Bouhlel pour l'avoir remarquée, cette radicalisation", avait encore précisé Me Padovani à propos du profil de l'auteur de l'attentat du 14-Juillet sur la promenade des Anglais.

"Mon fils boit, mon fils fume du shit, mon fils il fait la fête, c'est un adolescent de 22 ans", avait aussi confié à l'AFP la mère du jeune homme, interrogée dans son appartement.

"Il a un passé judiciaire, il a été incarcéré 2 ans pour des conneries de jeunes, mais pas ça, pas ça, mon dieu, pas tuer des gens", avait-elle poursuivi, très affectée par l'interpellation de son garçon et la perquisition de son appartement en présence de sa fille âgée de 15 ans.

Le jeune homme n'a jamais évoqué Lahouaiej-Bouhlel, ni avant, ni après l'attentat, avait-elle aussi assuré.


 

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