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Grosse déception pour les étudiants belges qui devaient partir étudier en Chine: "UN AN que je préparais cet Erasmus"

 
 

Plusieurs étudiants belges devaient partir pour la Chine afin d'y étudier pour quelques mois. En raison du coronavirus, leur voyage a été annulé.

Ève est étudiante en droit à l'Université catholique de Louvain. Mardi, elle devait prendre l'avion en direction de la Chine pour son dernier semestre d'études. Mais son échange a été annulé à cause du coronavirus.

"Ça faisait quand même un an que je préparais cet Erasmus et c'était quand même un rêve pour moi, donc ça m'a énormément touchée. J'avais déjà mon visa, mon billet d'avion, un billet pour Shanghai et un hôtel", explique l'étudiante.

Mais tout n'est pas perdu : l'UCL lui rembourse tous ses frais et lui propose une destination alternative : l'Italie. 

"J'essaye devant le positif, me dire que je pars en Italie. Apprendre la langue italienne, c'est également bénéfique pour tout travail futur donc je n'y perds pas à faire ça, mais bien sûr, l'émotion reste là", ajoute Ève.  

L'ULB déconseille aussi les voyages en Chine

Après réflexion, l'Université libre de Bruxelles déconseille aussi les échanges vers la Chine. 

"Nous conseillons évidemment à ceux qui ne souhaitent pas se rendre en Chine d'éviter le déplacement, explique Judith Lemaire, vice-rectrice aux Affaires internationales. Rien ne sert de créer des situations anxiogènes ou un peu inconfortables. Et donc, dans ce cas-là, nous leur proposons des alternatives".

Rien n'est imposé aux universités, qui suivent généralement l'avis des Affaires étrangères. Mais pour les guider dans leur choix, les responsables d'échanges ont reçu des conseils de la part d'un organisme : la Fédération des établissements d'enseignement supérieur. 

"Nous avons collecté des informations venues de différents canaux, que ce soit les Affaires étrangères, mais aussi l'OMS, etc. On a rédigé et compilé ces informations qu'on a envoyées déjà hier soir auprès de tous les les établissements", explique Kevin Guillaume, directeur de relations internationales à l'Ares.

Une quinzaine d'étudiants devaient partir ces jours-ci vers la Chine. La plupart seront redirigés vers d'autres destinations. 


 

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