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Février 2020: les premiers Belges contaminés rapatriés, le monde découvre le visage du virus meurtrier

Février 2020: les premiers Belges contaminés rapatriés, le monde découvre le visage du virus meurtrier
© RTL INFO - HLN
 
RETRO CORONAVIRUS
 

Jour après jour, RTL INFO vous propose une rétrospective de l'épidémie de coronavirus à travers le monde. En février, des Belges sont rapatriés de Wuhan. L'un d'eux sera testé positif au coronavirus. Ce mois est aussi l'apparition des premiers morts en France et en Italie. Progressivement, le monde découvre le visage de ce virus meurtrier.

2 février

Février: le temps des rapatriements. Le 2 février, à Melsbroeck, nos équipes filment l'arrivée de neuf Belges qui vivent dans la région de Wuhan. Ils reviennent par vol spécial et sont mis en quarantaine à l’hôpital militaire de Neder-Over-Hembeek. "Ils ont eu un contrôle médical et puis ils ont fait le prélèvement du nez. Et puis ça sera vers midi qu'on aura les résultats", expliquait Maggie De Block, ministre de la Santé, le lendemain sur Bel RTL. Résultat: un cas positif. C'est le premier en Belgique.

Un homme qui travaillait en Chine est transféré à l’hôpital Saint-Pierre et ressortira après 15 jours d’isolement sans jamais avoir développé les symptômes de la maladie.

3 février 2020

Février, c’est encore un peu le temps de l’insouciance. A Genève, en Suisse, le directeur général de l’OMS cultive son sens de l’humour. "Ne vous inquiétez pas, ce pas le corona", lance Tedros Adhanom Ghebreyesus après avoir toussé dans son coude durant un discours.

C’est à ce moment aussi que le monde fait connaissance avec l’image du Coronavirus.

Voici l’ennemi public numéro 1:

 

Pour le contrer, on espère déjà un vaccin. "Le coronavirus peut muter pendant une épidémie. Et ce serait vraiment important d’avoir un vaccin qui peut couvrir ces changements. D’autre part, nous pensons qu’une deuxième vague est possible", expliquait alors Gregory Glenn, responsable des recherches chez Novavax.

4 février

L’angoisse progresse. Particulièrement pour les 3.700 passagers du Diamond Princess, un bateau de croisière. 700 cas ont été détectés à bord. Le bateau est mis en quarantaine. Après deux semaines, ceux qui ne sont pas malades peuvent débarquer au Japon.

C’est aussi en février que le monde découvre ce visage. Celui du docteur Li Wenliang. C’est lui qui a tenté d’alerter les autorités sur les dangers du coronavirus. Il n’a pas été écouté et succombe le 7 février des suites de la maladie. A cette date, la Chine compte officiellement 636 morts.

10 février

Mais la Chine ne veut pas perdre la face. Son président assure à une équipe de médecins en vidéoconférence que tout est sous contrôle.

12 février

Les premiers signes de paralysie mondiale apparaissent. A Barcelone, le congrès international du mobile est annulé. En Chine, même sort pour le grand prix de formule 1.

15 février

Et, puis vient le 15 février, une date devenue symbolique. La ministre française de la Santé, Agnès Buzyn, annonce le premier décès en dehors de l'Asie et en Europe d'un patient touché par le coronavirus. Il s'agit d'une touriste chinoise de 80 ans qui décède dans un hôpital parisien.

23 février

L’Italie commence aussi à compter ses premiers morts. Deux régions sont touchées: la Vénétie et la Lombardie. Les magasins sont dévalisés. Les écoles fermées. L’armée filtre les entrées dans la région.

25 février

Le virus se répand en Europe. L’Espagne annonce à son tour un premier mort. Il se répand aussi ailleurs dans le monde. L’Iran devient un véritable foyer. Le Brésil aussi.

26 février

Les Etats-Unis et leur président ne savent pas encore ce qui les attend vraiment. "Grâce à tout ce que nous avons fait, le risque pour le peuple américain est vraiment très faible. Nous avons les meilleurs experts au monde. Ils sont ici…", annonce alors Donald Trump à Washington.

27 février


 

En France, on comprend que ce qui se passe est grave. Le président n’hésite pourtant pas à saluer le personnel soignant par de généreuses poignées de main. Son ministre de la Santé annonce les premières mesures de restrictions. "Tous les rassemblements de plus de 5.000 personnes en milieu confiné seront annulés", annonce Olivier Veran.

Chez nous, à la fin février, il n'y avait toujours aucun contrôle sanitaire aux arrivées de l’aéroport de Bruxelles.


 

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