En ce moment
 
 

Athlétisme: Maria Guadalupe Gonzalez fait appel devant le TAS de sa suspension pour dopage

Athlétisme: Maria Guadalupe Gonzalez fait appel devant le TAS de sa suspension pour dopage
Maria Guadalupe, "Lupita" Gonzalez lors des Jeux olympiques de Rio où elle a terminé vice-championne du 20km marche, le 19 août 2016 Jewel SAMAD
 
 

La Mexicaine Maria Guadalupe Gonzalez, vice-championne olympique et du monde du 20 km marche, a décidé de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de sa suspension de quatre ans pour dopage, a annoncé vendredi son nouvel avocat.

"Nous voulons recommencer le procès devant le TAS avec un nouveau système de défense", a déclaré en conférence de presse l'avocat de l'athlète, le Colombien Andrés Charria.

Celui-ci a repris le dossier après que la marcheuse se soit séparée de son ancien défenseur dont elle a jugé le conseil "inadéquat".

Guadalupe Gonzalez, âgée de 30 ans, a subi en octobre 2018 un contrôle antidopage positif au trenbolone, un stéroïde anabolisant.

L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a annoncé le 10 mai la suspension de la championne pour une durée de quatre ans.

Pour sa défense, la marcheuse avait indiqué avoir mangé de la viande contaminée après s'être fait diagnostiquer de l'anémie, et avoir voulu augmenter sa consommation de viande.

Mais le tribunal disciplinaire de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), en plus de pointer de nombreuses contradictions et invraisemblances dans les explications de l'athlète (un restaurant où elle dit avoir mangé n'existe plus, sa version contredit celle d'une de ses témoins...), avait aussi noté qu'elle avait fourni plusieurs faux documents.

Et dans l'énoncé du verdict, il était spécifié que la concentration de trenbolone était "trop importante" pour être due à une viande contaminée.

La Mexicaine a manqué le titre olympique du 20 km marche pour deux secondes à Rio en 2016, derrière la Chinoise Liu Hong, puis le titre mondial à Londres l'année suivante pour une seconde derrière une autre Chinoise, Jiayu Yang.


 

Vos commentaires