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Rassemblement contre l'homophobie en Vendée après la dégradation d'un stand LGBT

Rassemblement contre l'homophobie en Vendée après la dégradation d'un stand LGBT
Environ 800 personnes se sont rassemblées contre l'homophobie vendredi soir sur la place Napoléon de La Roche-sur-Yon à l'endroit où un stand du centre LGBT de Vendée avait été dégradé samedi dernieGREGOR FISCHER
 
 

Environ 800 personnes se sont rassemblées contre l'homophobie vendredi soir sur la place Napoléon de La Roche-sur-Yon (Vendée) à l'endroit où un stand du centre LGBT de Vendée avait été dégradé samedi dernier, a constaté un correspondant de l'AFP.

"Ils voulaient nous faire rentrer dans le placard mais nous sommes en 2019 et nous ne sommes pas seuls", a lancé au micro la présidente du centre LGBT Sophie Proquin Salacroup. "L'homophobie et la transphobie ne sont pas des opinions, ce sont des délits", a-t-elle ajouté.

Le parquet a ouvert une enquête après des dégradations commises samedi par un groupe de jeunes hommes criant "homo-folie, ça suffit !"

Mme Proquin Salacroup a affirmé que le centre LGBT serait "particulièrement vigilant quant au traitement pénal de nos plaintes".

Une quinzaine de suspects "tous étudiants âgés d'une vingtaine d'années, ont été identifiés et entendus, deux d'entre eux sous le régime de la garde à vue", a annoncé le parquet vendredi dans un communiqué, en annonçant une "réponse pénale différenciée selon le degré de participation des personnes impliquées".

Au moins dix étudiants actuellement en licence à l'Institut catholique d'études supérieures (Ices) faisaient partie de ce groupe, selon la direction de l'établissement.

Plusieurs étudiants de l'Ices ont d'ailleurs participé au rassemblement de vendredi pour exprimer leur désapprobation des agissements de leurs camarades.

"On ne cautionne pas du tout. L'Ices c'est 1.300 étudiants et beaucoup regrettent ce qui s'est passé", a expliqué Léo. "C'est l'acte de dix abrutis, c'est un délit, et ça attaque l'Ices. Ces actes ont trop de gravité pour qu'on laisse passer ça", a abondé Paul.

Vendredi, l'Ices a annoncé porter plainte "contre X suite aux dégradations subies sur ses bâtiments". "Homophobie ça suffit" , "Profs fachos, élèves collabos", ont été tagués sur l'établissement, selon le quotidien Ouest-France.

L’Ices a dit regretter "vivement ce climat délétère provoqué par des ultra-minoritaires de tous bords".


 

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