En ce moment
 
 

Il avait violenté un homme et diffusé la vidéo en direct sur Facebook: sa peine vient de tomber

Il avait violenté un homme et diffusé la vidéo en direct sur Facebook: sa peine vient de tomber
© AFP
 
 

Un homme a été condamné mardi à cinq ans de prison, dont un avec sursis, par le tribunal correctionnel de Rennes pour avoir fait subir des violences à un homme et de les avoir diffusées en direct sur Facebook, a annoncé mercredi la gendarmerie.

Samedi, Facebook signale à la plateforme Pharos, chargée de la lutte contre les contenus illicites sur internet, qu'une vidéo, où l'on voit un homme se faire lyncher par un autre, est diffusée en direct.

"Exhibant une arme de poing, l'auteur profère des menaces de mort à l'encontre de sa victime tout en lui assénant des coups d'une extrême violence au visage et sur l'ensemble de son corps", peut-on lire dans un communiqué diffusé mercredi par la gendarmerie.

La plateforme alerte à son tour les gendarmes du centre opérationnel et de renseignement de la gendarmerie d'Ille-et-vilaine. Grâce à l'exploitation des images et du compte de l'auteur présumé, les gendarmes se rendent à une habitation située à Miniac-sous-Bécherel (Ille-et-Vilaine), à une trentaine de minutes au nord de Rennes.

Vers 7h20, soit un peu plus de deux heures après le signalement de Pharos, les gendarmes, renforcés par une équipe cynophile, "interpellent le mis en cause sans qu'il n'ait le temps de réagir". La victime, "le visage tuméfié et en état de choc", est prise en charge par les pompiers.

Le mis en cause, qui a reconnu les faits, a été jugé mardi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rennes pour violences aggravées.

Créée en 2009, la plateforme Pharos (plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements) a pour but de protéger le grand public des contenus illicites du web et a comptabilisé en 2018 plus de 163.000 signalements, essentiellement pour des escroqueries.

Derrière Pharos, se cachent une trentaine de policiers et gendarmes qui recueillent les signalements des internautes évaluant s'il y a infraction ou non mais qui effectuent aussi des veilles ponctuelles sur des sujets d'actualité.


 

Vos commentaires