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Emmanuel Macron à Sarcelles: "Madame Le Pen ne peut pas venir dans un quartier comme celui-ci, elle veut qu'ils s'en aillent" (vidéo)

Emmanuel Macron à Sarcelles: "Madame Le Pen ne peut pas venir dans un quartier comme celui-ci, elle veut qu'ils s'en aillent"
 
 

Tour d'horizon des dernières heures dans la campagne présidentielle française.

Emmanuel Macron a affirmé jeudi sur TF1 que "ne pas se positionner" entre Mme Le Pen et lui, c'était "décider d'aider Mme Le Pen", à la veille d'une prise de parole du Jean-Luc Mélenchon, qui ne souhaite pas donner de consigne de vote à ses électeurs. "Les Français ont décidé qu'il y avait deux offres: Mme Le Pen et celle que je représente. C'est l'alternative démocratique. Il faut donc se positionner. Ne pas se positionner, c'est décider d'aider Mme Le Pen", a déclaré le candidat d'En Marche!. M. Macron a ensuite tendu la main aux électeurs de certains de ses adversaires du premier tour, reconnaissant que seuls 24% des électeurs se "sont exprimés en (sa) faveur": "Je ne prends pas le vote qui sera en ma faveur comme un chèque en blanc", a-t-il martelé.

L'homme de 39 ans s'est rendu à Sarcelles. Il a joué au foot avec des jeunes du quartier. "Madame Le Pen veut séparer la France, elle ne peut pas venir dans un quartier comme celui-ci, elle veut qu'ils s'en aillent", a-t-il lancé.


"David contre Goliath"

Marine Le Pen dit vouloir redonner des frontières économiques à la France mais aussi en venir à bout de "l'immigration". Se posant en "David contre Goliath", Le Pen appelle à "dégager" ses adversaires. La candidate FN au second tour de la présidentielle, s'est posée jeudi soir en réunion publique à Nice en "David contre Goliath" face à Emmanuel Macron et a appelé à "dégager" ses adversaires.

"J'appelle à nous rejoindre, au moins par le vote, tous les patriotes, pour nous permettre de faire échec non seulement au funeste projet de M. Macron, mais aussi engager sans perdre un quinquennat le redressement du pays. L'enjeu est trop important pour rester neutre!" a lancé Marine Le Pen au Palais Nikaïa devant environ 4.000 partisans.

"Le changement reste possible! Je m'y engage! Le 7 mai, la France a l'occasion de reprendre la barre de son destin (...) Je dis aux Français: Dégagez-les!", a-t-elle lancé, sous les applaudissements, reprenant là un vocable usité par Jean-Luc Mélenchon avec le "dégagisme".


"Ni Marine ni Macron": plusieurs milliers de manifestants en France

"Ni Marine, ni Macron, ni patrie, ni patron": près de 3.000 personnes se sont rassemblées à Paris et dans plusieurs grandes villes pour protester contre l'affiche du second tour de l'élection présidentielle, provoquant des tensions avec les forces de l'ordre. Environ mille lycéens ont déambulé dans la capitale entre 11H00 et 14H00, de la place de la République, où ils s'étaient donné rendez-vous, jusqu'au Cours de Vincennes, où les forces de l'ordre ont mis un terme à leur "marche sauvage".


 

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