"On s'est pris une gigantesque taule à Bruxelles", reconnaît dans les colonnes du Soir Boris Dilliès, l'un des deux "derniers" bourgmestres MR en Région bruxelloise. Dans La Libre, son confrère d'Etterbeek, Vincent De Wolf, veut monter un groupe de réflexion pour que le futur programme régional du MR ne reproduise plus les erreurs du passé.
"On doit construire un projet qui ne se résume pas à dire que l'autre est nul"
"Quand on n'a pas gagné, on a perdu. On s'est mieux comportés en Wallonie, mais ce n'est pas un lot de consolation", estime Boris Dilliès, bourgmestre d'Uccle. Le maïeur libéral souhaite que son parti tire les leçons des élections communales de dimanche et insiste sur la nécessité de mieux expliquer les mesures du fédéral.
Concernant Bruxelles, Boris Dilliès souligne: "On doit en tout cas construire un projet qui ne se résume pas à dire que l'autre est nul." Il pointe la section régionale bruxelloise du MR qui, dit-il au Soir, doit se "dynamiser". Quant à Didier Reynders (président du MR bruxellois, NDLR), sa popularité doit davantage être "exploitée". "Il doit donner le ton, il ne peut pas rester au balcon."
"Il faut que le MR vienne en aide aux plus démunis"
A Etterbeek, Vincent De Wolf rempile pour un mandat supplémentaire à l'hôtel de Ville. "Il va falloir remotiver les troupes, on a touché le fond de la piscine, là", constate-t-il dans La Libre. Le chef de groupe MR au Parlement bruxellois a aussi ses solutions en vue des élections régionales de 2019. "Il s'agit de redéfinir un programme plus adapté aux réalités bruxelloises. J'irai voir bientôt Didier Reynders au sujet de la constitution (d'un) groupe de réflexion."
Pour Vincent De Wolf, le MR doit s'empreindre davantage de libéralisme social: "Il faut que le MR vienne en aide aux plus démunis, qu'il encourage les gens à progresser socialement. Si notre projet ne reflète pas ces préoccupations, ce sera sans moi pour 2019."
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