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14 juillet: un défilé "post-Charlie" sous la surveillance de drones et d’hélicoptères

 
 

La France a rendu hommage mardi à toutes ses forces militaires et de police engagées dans la lutte contre le terrorisme, lors d'un défilé du 14 juillet sous haute sécurité, six mois après les attentats de Paris.

Ils étaient très attendus, les voilà en tête de cortège. Les forces françaises de réaction participent au défilé du 14 juillet pour la première fois de leur histoire. Des hommes, devenus des héros pour une partie de l’opinion, suite aux attentats de janvier à Paris.


La lutte contre le terrorisme à l'honneur

Comme un symbole, les groupes défilent ensemble. Les hommes du GIGN (le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), la BRI (la brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire), portant casque d'intervention et lunettes fumées pour protéger leur anonymat… Puis enfin le Raid, unité d'élite de la Police nationale, en première ligne sur la prise d’otage de l’Hypercacher de Vincennes. Tous chaleureusement applaudis par le Président François Hollande.


Le ciel parisien percé par des rafales… et des Alpha-Jet belges

Le spectacle avait commencé dans les airs, comme toujours avec la célèbre patrouille de France… Suivi par les démonstrations des avions rafales, fierté de l’aéronautique française, qui célèbrent cette année leur premier succès à l'exportation. Enfin, des alpha-jets, les ailes militaires belges défilent aussi dans le ciel parisien !


Les Mexicains en invités

Autre temps fort, invitée d’honneur cette année, l’armée mexicaine et ses célèbres fauconniers. Les officiers, accompagnés de leurs buses et aigles royaux, sont salués par le Président Enrique Peña Nieto aux côté de son homologue français. 


Les pionniers de la Légion étrangère pour fermer le défilé

Enfin, comme le veut la tradition, les hommes de la Légion étrangère, au pas lent et à la musique reconnaissable clôturent le défilé, leur hache sur l'épaule et leur tablier, symboles des sapeurs qui ouvraient les brèches lors des campagnes militaires.

Clou du spectacle, les parachutistes, caméras embarquées pendant leur saut…  ils atterrissent tous les 6, aux pieds, de la tribune d’honneur.


Un 14 juillet sous haute surveillance

Plus de 11.200 policiers et militaires ont été mobilisés dans la capitale et en proche banlieue pour la Fête nationale. Le ciel de Paris était protégé par un dispositif associant hélicoptères, avions de chasse en alerte, batteries sol-air, avion radar Awacs et drone. Au total 25.000 soldats "assurent la sécurité des Français", à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, a souligné mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.


 

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