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Theresa May: les principales réactions à sa démission

Theresa May: les principales réactions à sa démission
La Première ministre britannique Theresa May, submergée par l'émotion, annonce sa démission, le 24 mai 2019 devant le 10 Downing Street, à LondresTolga AKMEN
 
 

Voici les principales réactions internationales à la démission de la Première ministre britannique Theresa May, usée par l'interminable casse-tête du Brexit qu'elle n'a pas su mettre en œuvre.

- "Rien" ne change pour les 27 (Commission) -

"Nous respecterons le nouveau Premier ministre (britannique) mais rien ne changera sur la position adoptée par le Conseil européen pour l'accord de sortie" du Royaume-Uni de l'UE, selon la Commission européenne.

- Trump "désolé pour Theresa" -

"Je me sens désolé pour Theresa. Je l'apprécie énormément", a déclaré le président américain. "Elle a travaillé très dur, elle est très solide", a ajouté M. Trump, qui pourtant ces derniers mois ne s'est pas privé de critiquer la façon dont Mme May a géré l'épineux dossier du Brexit.

- Besoin de "clarification rapide" sur le Brexit (Macron) -

Le président français Emmanuel Macron a salué le "travail courageux" de Mme May et il a appelé à "une clarification rapide" sur le Brexit.

M. Macron a jugé que la démission de la Première ministre britannique "doit aussi rappeler, dans un moment de choix important, que les votes de rejet sans projet alternatif conduisent à une impasse", faisant allusion aux élections européennes et au Brexit.

- Merkel promet d'oeuvrer à un "Brexit ordonné" -

La chancelière allemande Angela Merkel a promis d'oeuvrer à un "Brexit ordonné" après la démission de Theresa May.

"Le gouvernement fédéral va continuer de tout faire pour une bonne relation de partenariat avec la Grande-Bretagne, une sortie ordonnée" de l'UE et éviter un Brexit sans accord, a-t-elle dit dans une courte vidéo diffusée sur Twitter par son porte-parole.

- Dublin craint une phase "très dangereuse" pour l'Irlande -

Ce départ "signifie que nous entrons maintenant dans une nouvelle phase en ce qui concerne le Brexit, une phase qui pourrait être très dangereuse pour l'Irlande", a estimé le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

"Au cours des deux prochains mois, nous pourrions assister à l'élection d'un Premier ministre (britannique) eurosceptique qui souhaite rejeter l'accord de retrait (de l'UE) et opter pour un no deal (divorce sans accord, ndlr)", a-t-il ajouté.

- Pas de "renégociation" du Brexit, avertissent les Pays-Bas -

"L'accord de retrait n'est pas ouvert à la renégociation", a averti le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. L'incertitude sur le Brexit "a augmenté plutôt que baissé", a-t-il ajouté, soulignant que les Pays-Bas étaient prêts à toute éventualité, "y compris un scénario de sortie sans accord".

- Un Brexit dur "quasi impossible" à stopper (Madrid) -

Il est "quasi impossible" d'arrêter un Brexit dur après la démission de Theresa May, a estimé le gouvernement espagnol.

"Le gouvernement britannique, le parlement britannique sont les uniques responsables d'une sortie sans accord et de ses conséquences", a commenté une porte-parole gouvernementale.

- Des relations "très compliquées" (Moscou) -

Le Kremlin a qualifié le mandat de Theresa May de "période très compliquée" pour les relations entre le Royaume-Uni et la Russie, disant "suivre avec attention" la situation après l'annonce de sa démission.

"Malheureusement, je ne peux pas me souvenir d'un quelconque apport au développement des relations bilatérales entre la Russie et la Grande Bretagne. C'est plutôt l'inverse", a réagi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.


 

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