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Puigdemont en Belgique: Chastel "scandalisé" par l'attitude "dangereuse" d'Elio Di Rupo

  • Réactions politiques diverses après la visite de Puigdemont à Bruxelles

  • Que va faire Carles Puigdemont dans les prochains jours ?

 
 
 

Suite aux propos d'Elio Di Rupo concernant la présence du président catalan destitué en Belgique, Charles Michel demande des excuses. Pour le président du PS, le MR perd son "sang froid".

Le président du MR, Olivier Chastel, s'est dit ce mardi "scandalisé" par les nombreuses tentatives de récupération politique et particulièrement par l'attitude affichée par son homologue du Parti socialiste, Elio Di Rupo, à propos de la venue en Belgique du président catalan destitué Carles Puigdemont, en lui réclamant des "excuses".

M. Chastel affirme, dans un communiqué, qu'en tant qu'ancien Premier ministre, M. Di Rupo "aurait dû avoir la réserve nécessaire et s'abstenir de tenir des propos graves qui n'ont fait que ternir l'image de la Belgique à l'international". Cette attitude est "dangereuse" et "irresponsable", a souligné le chef de file des libéraux francophones.


Des excuses exigées 

Selon lui, M. Puigdemont a fait toute la clarté sur sa venue en Belgique en confirmant n'être en Belgique ni à l'invitation, ni à l'initiative du gouvernement belge, mais être à Bruxelles car il s'agit de la capitale de l'Europe.

"Manifestement, le président du PS semble prêt à tout pour causer une crise politique. En affirmant (lundi, ndlr) que dans cet épisode la Belgique s'est ridiculisée, Elio Di Rupo oublie que la Belgique n'a jamais été aussi ridicule que durant les 541 jours de crise au cours desquels le président du PS n'a eu de cesse de négocier la mise en place d'un gouvernement fédéral avec la N-VA", a poursuivi M. Chastel.

Il exige que M. Di Rupo "présente des excuses" pour les allégations proférées tout au long de cette affaire concernant les raisons de la venue de M. Puigdemont à Bruxelles.


Le MR perd son "sang froid" 

La réponse du PS ne s'est pas fait attendre. Sur Twitter, accusant le MR de "perdre son sang froid". "Des excuses à quel propos? Pour ne pas laisser Francken s'auréoler d'indépendantisme? Ah bon! Le MR fréquente trop les extrêmes. Il refuse même les questions démocratiques. Pas un mot en 48 heures de crise ! À moins que Theo Francken ne soit dorénavant la voix du gouvernement au niveau européen. Le MR cautionne-t-il les déclarations/invitations de M. Francken? Pas certain que ça plaise à Madrid. Le MR est décidément prêt à tout pour plaire à la N-VA. Et, par son silence, encourager l'ambition séparatiste de la N-VA", ont lancé les socialistes.

Si les ministres de la N-VA demeurent silencieux depuis dimanche, leur président, Bart De Wever, a quant à lui rappelé les sympathies de son parti pour les nationalistes catalans. "Puigdemont est un ami et ceux-ci sont toujours bienvenus chez moi", a-t-il déclaré sur VTM, assurant qu'il ne laisserait pas tomber un ami et fustigeant le "jeu très cynique" du premier ministre espagnol Marino Rajoy.


 

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