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Les dirigeants européens réunis à Bruxelles pour négocier le plan de relance: 1800 milliards d'euros sur la table des négociations

Les dirigeants européens réunis à Bruxelles pour négocier le plan de relance: 1800 milliards d'euros sur la table des négociations
 
 

En direct, Simon François commente le sommet européen en cours à Bruxelles. Le fameux plan de relance, suite à la crise sanitaire du Covid-19, fait débat.

Les vingt-sept doivent s'accorder sur deux gros dossiers, deux montants importants. Il y a d'abord le budget pluriannuel de l'Union. Plus de mille milliards d'euros qui doivent couvrir les dépenses de l'Union européenne pour les sept années à venir et puis il y a ce plan de relance : 750 milliards d'euros. Ça, c'est la proposition du président du Conseil européen Charles Michel, les Etats doivent maintenant l'accepter ou non. C'est la première fois qu'il se voient en vrai physiquement. Et apparemment, c'était nécessaire. Les réunions en téléconférence ne se sont pas montrées fructueuses. Des réunions qui se sont déroulées depuis le mois de février, date du dernier sommet en en physique.

Les discussions sont compliquées. Il y a deux camps qui s'opposent : d'une part les Etats qui veulent le plan de relance et le budget le plus généreux possible et puis de l'autre, il y a ceux qui veulent dépenser le moins d'argent possible. Il y a des divisions sur les montants totaux. Et puis il y a des divisions également sur la façon dont ces aides vont être distribuées aux Etats qui en ont besoin. Est-ce qu'il va s'agir de subsides qui vont être donnés aux Etats ou s'agira-t-il de de prêts qu'il va falloir du coup rembourser un jour ?

Les vingt-sept se donnent deux jours pour aboutir à un accord. Il se murmure déjà que ce sera trop peu et qu'il faudra prolonger d'une façon ou d'une autre. Mais ce matin à leur arrivée, la plupart des chefs d'Etat et de gouvernement se montraient plutôt optimistes.

"On dit en Belgique que l'union fait la force et peut-être qu'aujourd'hui, on va pouvoir en Europe appliquer cette cette phrase qui est très importante. En ce qui concerne la Belgique en tout cas, on est très satisfait de cette première proposition. On pense qu'elles rencontrent les demandes de beaucoup de personnes", déclare Sophie Wilmès. "C'est une négociation qui est difficile. Ce n'est pas seulement une question d'argent. C'est aussi une question d'avenir pour le projet européen : voulons-nous une Europe plus solide, plus robuste plus susceptible de résister aux chocs auxquels nous sommes confrontés ?", interroge Charles Michel. Et le président du Conseil européen de se montrer confiant : "Je suis totalement convaincu qu'avec du courage politique, il est possible d'obtenir un accord".


 

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