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La Belgique enverra en Ukraine des armes mais surtout des ressources médicales d'une valeur de plusieurs millions d'euros

 
 

Pour venir en aide au gouvernement et au peuple ukrainien, la Belgique va envoyer du matériel militaire ainsi qu'une aide humanitaire à ce pays envahi depuis six jours par la Russie. 

"La Belgique va déjà livrer 5.000 fusils automatiques, 3.800 tonnes de carburant et 200 armes anti-chars", rapporte notre journaliste Laxmi Lotta qui indique aussi que le ministre Frank Vandenbroucke ne "crois pas qu'il y aura d'autres livraisons d'armes". 

Une aide humanitaire de plusieurs millions d'euros

Le SPF Santé publique a décidé d'envoyer des ressources médicales d'une valeur de 3,4 millions d'euros à l'Ukraine, a annoncé mardi le cabinet du ministre Frank Vandenbroucke. Cette offre, réalisée dans le cadre du Mécanisme européen de protection civile, comprend des médicaments et du matériel médical tel que des seringues, des aiguilles et des gants chirurgicaux.

"Cette guerre touche très durement la population ukrainienne", a déclaré le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke. "Nous essayons d'aider autant que possible là où nous pouvons le faire." La livraison du matériel médical sera coordonnée par le Centre de coordination de la réaction d'urgence (ERCC) de la Commission européenne. Parmi les médicaments envoyés, le cabinet du ministre fait état d'anesthésiants, de relaxants musculaires et d'antalgiques. Des dispositifs médicaux tels que 428.150 paires de gants chirurgicaux, 595.168 équipements d'assistance respiratoire ainsi que 10 millions de seringues et d'aiguilles seront également acheminés vers l'Ukraine.

Par ailleurs, la Belgique a également mis sur pied une capacité initiale de 150 lits d'hôpitaux à la disposition de la Commission européenne. Au total, 30 lits ont été affectés en unité de soins intensifs, dont 15 pour la prise en charge de victimes avec des brûlures, et 120 lits en hospitalisation. "Ces lits ne sont pas uniquement destinés aux victimes de la guerre, mais peuvent également accueillir des patients dont le traitement a été interrompu par la guerre (dialyse rénale, traitement du cancer, etc.)", précise le ministère de la Santé publique.


 

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