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Prix des énergies: le gouvernement prendra de nouvelles mesures "avant fin octobre"

Prix des énergies: le gouvernement prendra de nouvelles mesures "avant fin octobre"
Le gouvernement, confronté à une flambée des prix de l'énergie, et notamment du gaz, va annoncer, en plus du chèque exceptionnel de 100 euros pour les ménages modestes, de nouvelles mesures "avant laMYCHELE DANIAU
 
 

Le gouvernement, confronté à une flambée des prix de l'énergie, et notamment du gaz, va annoncer, en plus du chèque exceptionnel de 100 euros pour les ménages modestes, de nouvelles mesures "avant la fin octobre", a déclaré à l'AFP mardi une source gouvernementale.

"Je ne veux pas rentrer dans les détails mais on travaille à des mesures supplémentaires", avait déjà annoncé mardi matin sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, sans donner de précision sur les délais.

Constatant que "les hausses s'accélèrent", l'exécutif cherche donc à "anticiper" pour "atténuer l'effet de ces hausses" et fera des annonces de nouvelles mesures "avant la fin octobre", a précisé une source gouvernementale.

Selon cette source, ces mesures s'adressant aux ménages mais aussi aux entreprises, ne seraient pas forcément des leviers fiscaux (TVA) ou une nouvelle rallonge au chèque énergie, mais pourraient concerner des mécanismes de lissage en amont dans la construction du prix.

Lundi, le régulateur de l'énergie a annoncé une hausse de 12,6% TTC au 1er octobre des tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie, dans le sillage de la hausse des cours sur le marché.

"Il y a aujourd'hui effectivement des prix de l'énergie qui augmentent en France comme chez nos voisins du fait d'une reprise économique très forte", a souligné M. Attal.

Après les "mesures prises sur le pouvoir d'achat (...) en plus du chèque énergie qu'on a augmenté de 100 euros pour 6 millions de ménages, on réfléchit évidemment à d'autres mesures, notamment s'agissant du prix du gaz", a-t-il ajouté.

Les prix sont à des niveaux élevés en Europe pour diverses raisons: stocks bas, forte demande en Asie, incapacité de la Norvège et de la Russie à augmenter leurs livraisons.

Le sujet est d'autant plus épineux qu'une hausse des tarifs réglementés de l'électricité devrait suivre normalement en début d'année prochaine.

Les discussions sont en cours, a indiqué à ce propos mardi le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), mettant en garde contre les pronostics.

"Il faut travailler encore tout octobre, tout novembre, jusqu’au 15 décembre, il y a un budget qui sera voté au Parlement, des prix qui vont arriver, il y a des négociations qui sont en cours. Ce n’est pas le moment d’en parler, mais le moment d’y réfléchir", a dit Jean-François Carenco sur BFM Business.

Cette flambée de l'énergie suscitait mardi de vives réactions politiques.

"Ce qu'il y a de plus scandaleux (...), c'est que grâce aux taxes et à la TVA, plus les Français étouffent, plus l'État s'enrichit", a dit sur Twitter la candidate RN à la présidentielle Marine Le Pen.

"C’est une bombe sociale à retardement qui va venir très rapidement, comme les +gilets jaunes+", a mis en garde sur France 2 l'ex-ministre Ségolène Royal.


 

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