Direction et syndicats de Brussels Airlines se retrouveront à la table des négociations vendredi pour tenter d'éviter la grève de quatre jours des pilotes prévue du 27 au 30 mars, ont fait savoir les deux parties jeudi.
Un accord semblait proche mercredi. La hausse salariale proposée n'a cependant pas suffi à empêcher la suspension des négociations. Les syndicats expliquent cet échec par des conditions fixées in extremis par la direction et jugées inacceptables. Ils fustigent un renoncement à la parole donnée.
Concrètement, la direction aurait réclamé, en échange de la hausse salariale, que les pilotes effectuant des longs courriers volent autant que prévu par une convention collective de travail. Actuellement, ils effectuent moins de liaisons.
Les parties ont néanmoins convenu de se revoir vendredi. Les syndicats se mettront probablement à table avec une contre-proposition. La direction attend les résultats de cette rencontre avant d'éventuellement décider de supprimer des vols.
La tension perdure depuis plusieurs mois au sein de la compagnie. Les travailleurs ont fait des efforts pour maintenir l'entreprise à flots durant la crise sanitaire. Brussels Airlines ayant renoué avec les bénéfices, ils réclament une amélioration de leur situation. Un accord est déjà intervenu au début de la semaine pour le personnel de cabine.
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