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Coronavirus en Belgique: la GARDE DES ENFANTS, l'obstacle principal à la reprise du travail de nombreux parents

Coronavirus en Belgique: la GARDE DES ENFANTS, l'obstacle principal à la reprise du travail de nombreux parents
(c) Belga
 
CORONAVIRUS
 

"J’ai un fils de 17 mois qui était gardé par les grands-parents avant le confinement. Mon mari était au chômage économique pour coronavirus et il a donc gardé les enfants. Mais là, mon mari reprend le 4 mai et moi je ne me suis jamais arrêtée. Que faisons-nous de notre fils ?", demande Laetitia. De très nombreux parents comme Laetitia nous font part via le bouton orange Alertez-nous de l'absence actuelle de solution pour la garde des enfants alors qu'ils s'apprêtent à reprendre le travail à partir du 4 mai. Le problème se pose principalement pour les mères célibataires et couples qui travaillent avec des horaires décalés et pour lesquels par conséquent les garderies d'école ne conviennent pas. Pour les plus petits, certains parents n'ont pas de crèche ou ont des crèches partiellement et font appel à des grands-parents pour la garde.  

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L'organisation patronale flamande Voka appelle à étendre, dès la semaine prochaine, les procédures d'accueil des enfants à tous les parents qui doivent rejoindre leur lieu de travail. Le Voka souligne que la garde des enfants constitue l'un des soucis les plus importants pour les employés et pas tellement la crainte d'un environnement de travail peu sécurisé. "A partir du 4 mai, le règlement en vigueur aujourd'hui pour l'accueil des enfants doit être élargi aux parents qui ne travailleront plus de chez eux. C'est tout à fait possible. Lorsque les écoles redémarreront le 15 mai, tous les parents auront besoin d'un service de garde des enfants." D'autres solutions peuvent éventuellement être étudiées, comme des villes ou communes disposant d'une expérience dans l'accueil extra-scolaire.

Plus largement, le Voka demande que, dans les 24 prochaines heures, toute la clarté soit faite sur les modalités concrètes de la reprise économique le 4 mai (lundi).

"On ne peut plus continuer ainsi à errer. Tout délai supplémentaire est irresponsable. De nombreux chefs d'entreprise perdent patience et attendent de nos décideurs politiques une confirmation claire de la reprise, tant des entreprises, que des commerces et de la distribution", commente mardi soir Hans Maertens, administrateur délégué du Voka. "Seul un arrêté ministériel cohérent pourra apporter toute la clarté juridique." Les entreprises sont pleinement occupées ces derniers jours à rédiger des conventions de sécurité, poursuit l'organisation. "Plus de 8 sociétés sur 10 ont entrepris des dispositions pour faire appliquer la distance sociale. Une sur dix n'est pas en mesure de la garantir mais prévoira le matériel de protection nécessaire pour les travailleurs."


 

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