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"Gilets jaunes": Griveaux écarte à nouveau tout "changement de cap"

"Gilets jaunes": Griveaux écarte à nouveau tout "changement de cap"
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le 7 novembre 2018 à Charleville-MézièresLudovic MARIN
 
 

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a une nouvelle fois écarté dimanche un changement de cap de l'exécutif face à la crise des "gilets jaunes", demandant "un peu d'union nationale" autour des forces de l'ordre après les violences samedi à Paris.

"On a dit que nous ne changerions pas de cap. Parce que le cap est le bon", a réaffirmé M. Griveaux sur BFMTV.

"Ça fait trente ans que les gens changent de cap tous les dix-huit mois. Et si on n'avait pas changé de cap tous les dix-huit mois depuis trente ans, le pays s'en porterait mieux. Que ceux qui nous donnent des leçons, y compris d'anciens présidents, commencent par regarder ce qu'ils ont fait et laissent le cynisme de côté", a développé le porte-parole du gouvernement, visant sans le citer François Hollande.

"On est dans un moment où un peu d'union nationale devant nos forces de l'ordre, autour de ceux qui sont vraiment dans la galère ferait du bien au pays".

"En revanche, nous avons une méthode plus ouverte de dialogue", a ajouté M. Griveaux, précisant que l'exécutif était "prêt" à discuter avec les représentants des +gilets jaunes+ auteurs d'une tribune appelant à une sortie de crise, publiée dans le JDD.

Emmanuel Macron convoque dimanche, en "fin de matinée" selon M. Griveaux, une réunion d'urgence à l'Élysée au lendemain des scènes de guérilla urbaine à Paris qui ont marqué une nouvelle escalade dans le conflit des "gilets jaunes".

Les violences samedi à Paris, ont fait 133 blessés et conduit au placement en garde à vue de 378 personnes, selon un bilan de la préfecture de police dimanche.

Au total, les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation de 412 personnes. Parmi les 133 blessés, 23 font partie des forces de l'ordre, a détaillé la préfecture de police de Paris. Toute la journée de samedi, Paris a été le théâtre d'importantes violences urbaines dans l'ouest et le centre de la capitale.


 

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