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A plus de 55 ans, le bénéfice d'AstraZeneca l'emporte "très largement", estime Alain Fischer

A plus de 55 ans, le bénéfice d'AstraZeneca l'emporte "très largement", estime Alain Fischer
Le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, a souligné dimanche que le bénéfice du vaccin anti-Covid AstraZeneca chez les plus de 55 ans l'emportait toujours "trèsLOIC VENANCE
 
 

Le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, a souligné dimanche que le bénéfice du vaccin anti-Covid AstraZeneca chez les plus de 55 ans l'emportait toujours "très largement" sur les risques de complications, sur Radio J.

Depuis le début de la vaccination avec ce vaccin, 23 cas de thromboses rares et d'anomalies de la coagulation, entraînant 8 décès, sont survenus en France, selon les données de l'Agence Française du médicament (ANSM) - pour plus de 2,75 millions d'injections.

Les derniers cas de complications recensés concernent des personnes plus âgées, avec une moyenne de 62 ans, avait-elle indiqué vendredi.

Dimanche, le professeur Fischer a néanmoins martelé que le bénéfice de cette vaccination chez les plus de 55 ans l’emportait "de façon incommensurablement supérieure au risque de complication qui est très très faible à cet âge".

"Pour les personnes âgées de plus de 55 ans, ça vaut le coup de continuer de se vacciner avec ce bon vaccin, et une prise de risque qui est extrêmement faible, qui n'a rien à voir avec la prise de risque de développer une forme grave du Covid", a-t-il ajouté. "Ce vaccin est aussi efficace que les vaccins ARN, son efficacité ne se discute pas".

En dessous de cet âge, "le risque n'est pas négligeable, donc la recommandation très sage (reste) de recourir au vaccin ARN", produit notamment par Pfizer, a-t-il rappelé.

Interrogé lors du Forum Radio J sur le variant brésilien qui inquiète les autorités françaises, qui vont instaurer une quarantaine pour les voyageurs en provenance du Brésil, d'Argentine du Chili et d'Afrique du Sud, il a estimé qu'il était "bien d'éviter dans la mesure du possible qu'il n'arrive" en France.

"On n'a pas besoin d'un variant en plus dans l'Hexagone, on est déjà assez préoccupés par le variant britannique en terme de contagiosité (...) Le variant sud-africain est sous contrôle, évitons d'avoir celui-là en plus", a-t-il poursuivi.

Pour l'instant, au vu du niveau de circulation du variant brésilien en France, "il n'y a pas d'alerte particulière concernant la vaccination".


 

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