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Pokémon va "enquêter" sur un possible détournement de ses personnages par le jeu "Palworld"

Pokémon va "enquêter" sur un possible détournement de ses personnages par le jeu "Palworld"
Le jeu "Palworld", de PocketPair, le 22 janvier 2024 à Los Angeles Chris DELMAS
 
 

La société Pokémon va "enquêter" sur un possible détournement de ses personnages, sans autorisation, par le studio PocketPair dans le jeu "Palworld", qui s'est déjà écoulé à plusieurs millions d'exemplaires, a-t-elle annoncé jeudi.

Lancé vendredi sur consoles et PC, "Palworld" est un jeu dit de tir à la troisième personne (third person shooter, en anglais), qui met en scène un avatar évoluant dans un monde peuplé de créatures, parfois hostiles, dont certaines ressemblent à des personnages de l'univers Pokémon.

Deux d'entre elles rappellent notamment le célèbre Pikachu, vedette emblématique des Pokémon qui ont été déclinés sous forme de cartes à échanger, de dessin animé et de jeux vidéo.

"Nous allons enquêter et prendre les mesures nécessaires contre toute violation de propriété intellectuelle liée à Pokémon", a averti le groupe dans une déclaration postée sur son site.

La marque Pokémon a généré 11,6 milliards de dollars de revenus tirés de licence en 2022, selon le cabinet License Global, soit plus que les géants des jeux Hasbro ou Mattel.

PocketPair a annoncé mercredi soir que "Palworld" s'était déjà vendu à 8 millions d'exemplaires en six jours seulement.

"Nous avons reçu plusieurs sollicitations concernant le jeu d'un autre éditeur, sorti en janvier", a indiqué Pokémon, sans mentionner le nom du jeu en question.

"Nous n'avons pas donné l'autorisation d'utiliser les droits de propriété intellectuelle de Pokémon dans ce jeu", a précisé la société, contrôlée conjointement par Nintendo et par les éditeurs japonais de jeux vidéo Game Freak et Creatures.

Sollicité par l'AFP, PocketPair n'a pas donné suite dans l'immédiat.

"Nous avons été la cible de commentaires calomnieux contre nos créateurs et nous avons relevé des tweets qui apparaissent être des menaces de mort", a écrit lundi sur X (ex-Twitter) le directeur général de Pocketpair, Takuro Mizobe.


 

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