En ce moment
 
 

Samusocial: "Mayeur n’avait pas la personnalité d’un bourgmestre, certains au PS ont aussi poussé pour que l’affaire sorte"

Samusocial: "Mayeur n’avait pas la personnalité d’un bourgmestre, certains au PS ont aussi poussé pour que l’affaire sorte"
 
 

Dans l’émission C’est pas tous les jours dimanche, les chroniqueurs se penchent sur les démissions du bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur et de la présidente du CPAS, Pascale Peraïta, tous les deux empêtrés dans le scandale des jetons de présence du Samusocial, une asbl qui s’occupe de l’accueil des sans-abris dans la capitale. Ils touchaient plusieurs centaines d’euros par mois pour des réunions qui n’ont potentiellement pas eu lieu.

Alain Raviart estime que la communication de crise du PS a été désastreuse. "Ce qui est terrible dans la communication du PS, c’est qu’il y a une banalisation et au lieu d’expliquer les choses, on détruit sa propre stratégie. Et l’argument qui est de dire que ce sont des partenaires, des entreprises privées qui permettaient les rémunérations de ce bureau. Mettez-vous à la place de ses partenaires qui pensaient peut-être payer des couvertures, du café. Non, ça payait des rémunérations. Bref, on voyait bien que le serpent se mordait la queue et que c’était fini".


Il y aura de plus en plus "d'affaires"

Michel Henrion lui souligne que la personnalité psychologique d’Yvan Mayeur n’était pas tout à fait celle d’un bourgmestre: "C’est un personnage tout à fait clivant alors qu’un bourgmestre c’est normalement quelqu’un qui rassemble les gens". D’après le spécialiste en communication, il y aura sans conteste de plus en plus d’affaires parce qu’il y a de plus en plus de règles dans la vie politique.

David Baudoux de La Capitale qui enquête sur l’affaire du Samusocial pointe également le fait qu’Yvan Mayeur n’était pas quelqu’un de vraiment très apprécié: "Au sein du PS même, des gens ont poussé pour que ça sorte aussi".


Et qu’est-ce qu’on pense de cette affaire au nord du pays?

Pour Eric Donckier, éditorialiste au Het Belang van Limburg, il y a des affaires partout en Flandre mais il constate qu’il y en a tout de même un peu plus du côté francophone. "C’est toujours les socialistes au premier rang, ça pose problème naturellement", considère encore Eric Donckier: "Ce n’est pas normal. Une fois qu’on est rémunéré comme bourgmestre, tous les mandats dérivés ne devraient pas être payés parce que ça fait partie de sa fonction de bourgmestre et le problème est résolu".


 

Vos commentaires