Vendredi, notre journaliste Mathieu Col interrogeait la ministre Marie-Christine Marghem sur l'affaire qui touche sa collègue Jacqueline Galant. Mme Marghem avait déjà montré son agacement, mais l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" a dévoilé le reste de son interview.
Il y a une certaine tension au MR suite à l'affaire "Galant". Certains ministre libéraux ont déjà commis l'une ou l'autre bévue et l'on sent une nervosité croissante à l'égard des journalistes, comme le démontre l'interview de Marie-Christine Marghem accordée à notre collègue Mathieu Col à la sortie du conseil des ministres.
En tant que juriste, vous pouvez quand-même nous dire si c'est légal ou pas légal ce qui s'est passé ?
"Je ne ferai pas de commentaire", avait-elle déclaré avant d'ajouter: "Vous pouvez aller consulter d'autres juristes que moi me semble-t-il".
A la sortie du conseil des ministres, Marie-Christine Marghem s'est montrée encore plus énervée. "Ecoutez, vos questions sont insidieuses. J'aimerais un peu de correction dans la manière dont vous posez vos questions".
Notre journaliste avait alors insisté: vous ne trouvez pas pas que se poser la question de la légalité de ce qui s'est passé est normal ?
"Ecoutez, vous allez découper tout ça à votre sauce. Il n'y a jamais moyen d'avoir quelque chose de correct par rapport à cela, donc je suis désolée mais je vous ai répondu tout à l'heure. Je n'attaque pas un membre de mon équipe", avait-elle répondu.
Voilà pour la séquence diffusée dans le RTLinfo 19h de vendredi. Mais Madame Marghem ne s'est pas arrêtée-là. Voici la suite de sa mise au point adressée à notre journaliste.
"Jacqueline Galant est très bien. Elle a un boulot difficile à faire. Vous avez quand-même remarqué, parce que ça vous aimez bien aussi, pointer du doigt le genre féminin. Nous avons du travail très difficile à faire et il faut un certain temps pour le faire convenablement à travers toutes les embuches qui nous sont tendues par l'opposition et par d'autres. Donc il faut aussi pouvoir voir les choses avec cette objectivité-là, je voudrais bien le dire", a-t-elle conclu.
George Dallemagne, député fédéral (cdH), a estimé sur le plateau de l'émission que ce gouvernement "se distingue par son mensonge originel avec son mariage avec la N-VA, mais aussi avec de l'amateurisme et de l'illégalité. Et puis voilà maintenant qu'ils sortent la carte de la victimisation", a-t-il analysé.
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