Liège et sa Fédération socialiste, ont fait beaucoup parler ces dernières semaines. Willy Demeyer, président de cette fédération, était sur le plateau de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche". Il a été invité à s’exprimer sur le scandale Publifin.
Le premier axe du débat portait sur le scandale Publifin et ses ramifications en Flandre avec l’histoire Publipart. Deux mandataires politiques flamands ont démissionné de leur mandat d’échevin après la révélation du scandale. Côté wallon, André Gilles et Stéphane Moreau devraient ils en faire de même ? Le président de la fédération liégeoise du PS et bourgmestre de Liège botte en touche. "Le problème est pour l’instant livré à la commission d’enquête. Deuxièmement, la commission de vigilance et de déontologie du parti s’est saisie du dossier. Moi je demande qu’on traite ça dans la sérénité". Willy Demeyer ajoute ensuite que deux affiliés, Stéphane Moreau et André Gilles, ont été suspendus de leurs mandats internes. "Ce n’est pas rien, ajoute le bourgmestre de Liège. Nous verrons comment le reste va se dérouler mais nous devons travailler avec des procédures".
"J'ai une part de responsabilité"
Alain Raviart a alors demandé à Willy Demeyer s’il se remettait en question par rapport à ces événements. La réponse du liégeois est sans équivoque. "Moi j’ai admis une part de responsabilité. Je suis le seul à l’avoir dit. J’ai demandé la création des comités de secteur. Je n’ai pas demandé qu’on n’assiste pas aux réunions mais j’ai demandé ces comités. J’attends maintenant de la clarté sur le reste".
960.000 euros, c'est trop ?
Les chroniqueurs de l’émission ont ensuite embrayé sur la question du salaire des patrons d’entreprises publiques. Avec une cible : Stéphane Moreau gagne-t-il trop d’argent en tant que patron de Nethys ? Willy Demeyer a commencé par ne pas confirmer le chiffre de 960.000 euros. "Je ne sais pas, je pense que c’est moins mais je ne sais pas. Mais en ce qui concerne mon avis personnel, je pense que quand on est manger dans une société publique ou à participation publique, on doit avoir un salaire qui se calcule dans une proportion raisonnable".
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