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Policier tué à Schaerbeek: le ministre de la Justice annonce des mesures pour serrer la vis contre les faits de violence envers la police

 
 

Une série de mesures ont récemment été prises ou vont l'être prochainement pour répondre plus sévèrement aux violences commises à l'encontre des forces de police et ce, à la suite de l'assassinat d'un jeune inspecteur de 29 ans début novembre à Schaerbeek, a annoncé jeudi le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, à la suite d'une concertation avec le Collège des procureurs et les syndicats de police.

Concrètement, la rébellion qui entraîne une incapacité de travail relèvera de "la tolérance zéro", ce qui signifie qu'une suite judiciaire sera systématiquement donnée à ce type de méfaits. 

De plus, un magistrat de référence est désigné auprès de chaque parquet pour tous les faits criminels commis à l'encontre de policiers. Ce magistrat servira de point de contact pour la police et informera mieux les personnes concernées de l'état d'avancement des dossiers. 

Le ministre de la Justice a aussi décidé d'accélérer la mise en oeuvre de l'aggravation des peines pour les violences commises à l'encontre des policiers et des personnes exerçant d'autres fonctions sociétales. Cette aggravation est déjà prévue par le nouveau code pénal mais celui-ci n'entrera en vigueur que deux ans après son approbation par le Parlement, soit en principe en 2025. Le ministre veut dès lors insérer ce volet du nouveau code pénal dans le code pénal actuel afin que les aggravations de peines "puissent s'appliquer plus rapidement".

Enfin, le travail se poursuit avec la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, sur un cadre juridique pour les "bodycams" pour les policiers. "Ceux qui s'en prennent aux policiers en raison de la fonction qu'ils exercent s'attaquent ainsi à la société toute entière. Nous devons prendre des mesures sévères contre cela", affirme le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne.


 

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