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Plusieurs scouts risquent de se retrouver sans endroit de camp à cause de la peste porcine: "Il y aura des pièges et de la chasse nuit et jour"

 
 

C’est l’inquiétude au sein des mouvements de jeunesse pour les camps de l’été prochain. Certains ont réservé leur terrain dans des zones touchées par la peste porcine, ou en zone de vigilance.

Les jeunes craignent de ne pas avoir accès aux bois et de devoir même changer d’endroit, avec le risque de ne pas en retrouver. A 6 mois du départ, c’est l’inquiétude au patro de Jamioulx.


Un endroit de camp réservé 2 ans à l'avance

Le patro Saint-André Sainte Anne a réservé son emplacement en septembre 2017 pour 70 enfants. Destination du camp 2019 : Marbehan, qui se situe à un jet de pierres de la zone touchée par la peste porcine africaine. Certaines zones sont à présent interdites.


"Des jeux dans les villages"

Les responsables du patro craignent que la situation s’aggrave. "On espère que cela va rester comme c’est pour l’instant, avec un minimum d’accès aux sentiers", se dit Marie Thiry, co-présidente du patro de Jamioulx. "Si pas, si ça s’agrandit, tant pis, on trouvera des solutions pour faire des jeux dans les villages etc… Mais on espère vraiment que ça ne s’agrandira pas, pour pouvoir profiter quand même au minimum des bois".

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"Il y aura des piges dans les bois"

Les camps de plein air sont interdits dans la zone atteinte par la maladie. L’arrêté sera promulgué mercredi.

"L’objet de cette interdiction, c’est aussi et surtout de protéger les scouts et les utilisateurs de la forêt", explique Olivier Schmitz, gouverneur de la Province de Luxembourg.  "Ce sont des zones dans lesquelles il y aura des pièges et des zones où on va intensifier la chasse, en ce compris la chasse de nuit. Donc c’est incompatible avec les activités de loisirs."


Les unités aidées à retrouver un terrain?

Des alternatives sont en train d’être recherchées dans des bâtiments, loin des forêts. Une cartographie est en cours. "Il y a une volonté de s’y prendre 6 mois à l’avance, je sais que pour les fédérations, ça va être difficile", reconnait le gouverneur. "Mais nous allons mettre en place une structure pour leur permettre de retrouver d’autres endroits de camp que ce soit dans d’autres régions de la Province du Luxembourg, ou dans d’autres provinces".

Mais trouver une alternative n’est pas évident. "Si tout le monde décide de trouver un autre endroit de camp ailleurs, ça va clairement finir par saturer", se dit Nicolas Triffaux, co-président du patro de Jamioulx. "Des gens n’auront pas d’endroit de camp, on arrive à un réel problème".

Les 5 mouvements de jeunesse cherchent ensemble des solutions. Comme le partage de terrain là où les camps sont permis, réunissant scouts, guides et patronnés.


 

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