L'Agence wallonne pour la sécurité routière s'est intéressée aux équipements des cyclistes. 47% des cyclistes wallons sur vélos électriques portent un casque contre 29% pour les cyclistes classiques. Détails de l'enquête.
De nombreux cyclistes ne prennent pas assez de précautions quand ils roulent. Un constat de l'agence wallonne pour la sécurité routière qu'a illustré notre journaliste Sébastien Prophète dans les rues de Namur ce lundi matin. Au total, c'est 90% des cyclistes qui sont mal équipés.
"Je roule relativement prudemment et je suis souvent à pied sur les trottoirs aussi. Donc le casque est encombrant", a admis un jeune homme. "C'est important c'est sûr. Mais vu que je n'habite pas loin et que je viens rapidement ici, c'est une perte de temps pour moi", a confié un autre cycliste.
Pourtant, le port du casque est vivement conseillé. "Nous on a tendance à encourager le port du casque. Il ne permet pas d'éviter un accident, mais d'atténuer les lésions en cas de chute", a expliqué Pierre-Laurent Fassin, porte-parole de l'agence wallonne pour la sécurité routière.
L'an dernier, en Wallonie, 776 accidents ont impliqué des cyclistes. C'est 79 de plus qu'en 2017. Et pourtant, le port du casque n'est pas recommandé dans toutes les circonstances. "Il y a certains usages où le port du casque est indispensable. Si vous allez vite, si vous êtes sportif, si vous utilisez un vélo électrique, si vous êtes un enfant ou un senior. Par contre, si vous utilisez juste un vélo partagé pour faire quelques centaines de mètres, c'est juste contre-productif d'avoir une obligation de port du casque", a indiqué Luc Goffinet, chargé de la politique vélo en Wallonie.
Autre élément qui permet d'améliorer la sécurité: des vêtements ou accessoires fluorescents qui permettent d'être visible. L'association Gracq recommande leur usage, surtout le soir ou lorsque le trafic est important.
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