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Les mosquées clandestines dans le collimateur du gouvernement wallon: "Permettre d'approfondir les investigations"

 
 

Le gouvernement wallon met en place l'un des axes de son plan anti-radicalisation. Il souhaite répertorier chaque lieu de cultes établis sur son territoire. Toutes les religions sont concernées mais clairement, cet avant-projet vise avant tout les mosquées clandestines, comme nous allons le voir avec Jimmy Meo et Patrick Lejust.

Dorénavant tous les lieux de cultes, de toutes les religions seront répertoriés de leur financement à leurs valeurs. La Région saura tout. Le premier objectif est d’avoir une cartographie des endroits qui se déclarent proprement aux autorités.  Indirectement, cela pointera les lieux clandestins qui se cachent.

"On pense que si les autres (les lieux clandestins) qui sont souvent connus par les bourgmestres, par la police locale ou fédérale, ne vont pas dans cette logique d’enregistrement, c’est que peut-être, ils ont des activités un peu plus curieuses. Dans ce cas-là, ça va permettre d’approfondir les investigations", le ministre-président wallon Paul Magnette.

Selon Paul Furlan, ministre wallon des pouvoirs locaux, "dans un certain nombre de lieux de culte non reconnu ou sous terrain, peuvent se développer des idées ou des conceptions qui peuvent amener à la radicalisation d’un certain nombre de populations."

C’est donc bien le radicalisme qui est visé. Ce projet de décret veut aussi donner aux bourgmestres toutes les armes pour le contrer. Une sorte de boîte à outils leur sera fournie pour savoir par exemple comment interdire un rassemblement ou aller jusqu’à dissoudre une communauté dangereuse.

"Expliquer ce qu'ils peuvent faire en terme de sécurité"

"On fait un vade-mecum en leur disant ce qu’ils peuvent faire en terme de permis d’urbanisme, de mobilité, de sécurité pour interdire un certain nombre de rassemblements et voir quand il y a des troubles à l’ordre public, comment fermer un certain nombre d’endroits", poursuit Paul Furlan.

En appelant à la bonne volonté des lieux cultuels qui se déclarent, la Wallonie va ainsi resserrer l’étau vers les endroits aux mouvances douteuses et en informer les instances fédérales.  


 

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