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Le port du masque de moins en moins respecté dans les transports en commun: "Omicron est encore présent", met en garde Yves Van Laethem

 
CORONAVIRUS
 

Les transports en commune sont un des derniers endroits dans lequel le porte du masque est obligatoire. Les passagers respectent-ils encore cette consigne ? Et y a-t-il encore des contrôles ?

Le lieu est l'un des tout derniers où le port du masque est obligatoire. À l'intérieur d'un tram bruxellois ce matin, une large majorité de voyageurs le porte. Et parfois autour d'eux, certains distraits ou mal informés.

"On m'a dit que c'est fini et j'ai entendu une fois dans le bus que c'est fini aussi", témoigne une passagère. "J'ai oublié mon masque", admet homme.

Pour d'autres navetteurs, le masque laissé dans la poche est un choix. Des exceptions assumées, mais qui provoquent souvent des réactions.

"Quand on ne le met pas, il y a une espèce de pression sociale. D'un côté c'est gênant de ne pas l'avoir, mais d'un côté je me sens mieux de ne pas l'avoir et au final je pense qu'il y a d'autres questions ailleurs plus importantes actuellement que le masque", confie une jeune femme. Un argument loin de convaincre l'ensemble des voyageurs. "Je pense que c'est vraiment utile. Je suis convaincue de son utilité et on nous demande de le faire à juste titre", martèle une autre passagère.

Durant le mois de février dernier, 139 amendes ont été dressées par les agents de la STIB pour le non port du masque. La plupart des réfractaires ont refusé la simple remarque qui leur était faite.

Pour l'heure, ce masque est toujours imposé à l'intérieur des trains, des bus et des métros pour des raisons précises. "Il faut encore rester vigilant parce qu'Omicron est encore présent. Une bonne dizaine de milliers de personnes officiellement sont diagnostiquées chaque jour. Beaucoup plus parce que les tests rapides qui ne sont pas répertoriés et donc le virus circule. Dans certains endroits confinés, le risque est toujours présent", raconte Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus.

Lors du prochain comité de concertation le 22 avril, l'obligation du masque dans les transports en commun pourrait être abordé. Le point sera fait aussi sur la situation des hôpitaux et pharmacies.


 

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