En ce moment
 
 

La vente des produits Kinder en chute libre: "On a l'impression que Kinder n'existe plus", confie une vendeuse

 
 

Les ventes de produits Kinder dégringolent dans les magasins depuis l'affaire de la salmonelle dans l'usine Ferrero. Les ventes de Kinder ont baissé de 25 à 30%, pourtant les produits en rayon sont sûrs et contrôlés. Mais les consommateurs ont perdu confiance.

Dans les rayons de ce supermarché, les clients que nous croisons sont unanimes. "Tant qu'on n'est pas sûr de de ce qui s'est passé, non je n'en prendrai plus", affirme une cliente. "Moi, j’avoue que j’ai des enfants mais j’essaye d’éviter aussi parce que j’ai un petit peu peur de tomber sur le mauvais produit", poursuit une autre. "Il faut quand même faire attention parce que pour moi, c'est important quand même la santé des gens", indique une troisième.

Dans un magasin alimentaire, les ventes de produits Kinder ont dégringolé. Une chute de -25% depuis le récent scandale de la marque Ferrero. "On a l'impression que Kinder n'existe plus parce qu’ils n’ont plus confiance en la marque", note Virginie, vendeuse dans un grand magasin.

La découverte de salmonelle dans plusieurs produits laisse des traces dans les esprits, et pas seulement ici. Nous avons contacté plusieurs autres grandes surfaces qui confirment la tendance même les autres chocolats de la marque – pourtant non dangereux – sont aujourd'hui délaissés. "Ils n’achètent plus que Kinder Bueno, très rarement. Il y a même des gens qui nous ramènent cet article-là alors qu’il n’est pas concerné parce que ce n’est pas dans la même usine. Ils nous ramènent quand même parce qu'ils ne veulent plus avoir affaire avec ces produits", poursuit Virginie.

La marque Ferrero doit-elle s'inquiéter pour son futur ? "Non", répond un expert en alimentation car le Belge a tendance à vite oublier. "Si on prend l’exemple récent du scandale de la vache folle. On a constaté qu'il y a eu un impact assez immédiat sur la consommation de la viande mais que les choses sont revenues dans l'ordre dans les années qui ont suivi. On oublie assez rapidement le scandale qui est passé", explique Pierre Leclercq, historien de l’alimentation.

Contacté, Ferrero nous dit qu'il est encore trop tôt pour connaître les pertes financières précises de l'entreprise. Deux semaines après le début du scandale, le rapatriement de produits est toujours en cours.


 

Vos commentaires