En ce moment
 
 

La ministre de l'Enseignement rassure: "La fermeture des écoles n'est pas sur la table à ce stade" (vidéo)

  • Coronavirus: multiplication des réunions sur la situation dans les écoles

  • Coronavirus: l''avis d''élèves, parents et directions sur la situation dans les écoles

 
 
 

L'augmentation des contaminations est perceptible dans les écoles. Les réunions à ce sujet se sont enchaînées ce jeudi. Les différents ministres de l'Education ont débattu d'éventuelles mesures à prendre. La Flandre a déjà décidé de "reporter" le retour à 100% des élèves en classe de 3ème et 4ème secondaire et d'imposer aussi le port du masque aux enfants de 5ème et 6ème primaire. Aucune décision n'a encore été prise côté francophone. Mais une fermeture des écoles n''est pas à l'ordre du jour.

Interrogée par notre reporter Laxmi Lota, la ministre de l’éducation, Caroline Désir, s'est montrée rassurante : "On a vu les commissaires corona chez les Premier ministre ce jeudi et à ce stade, la fermeture des écoles n'est pas sur table", a-t-elle affirmé. En revanche, voici les propositions qui seront discutées demain lors d’une nouvelle réunion, cette fois entre acteurs de l’enseignement. D’abord, repousser la date du retour en classe à 100% des élèves de 3ème et 4ème secondaire. Un retour initialement prévu le 29 mars. Ensuite, étendre le port du masque aux dernières années de primaire. 

Des mesures déjà prises en Flandre. "L’assouplissement dans l’enseignement secondaire ne se fera finalement qu’après les vacances de Pâques. En Flandre, nous avons déjà décidé l’obligation du masque pour les 5ème et 6ème primaire…", a expliqué Ben Weyts, ministre flamand de l'Enseignement.

"En nombre absolu on est plus bas que lors de la 2e vague"

Les chiffres sont en augmentation dans les écoles, mais cette hausse est-elle si importante ? "Au moment le plus fort de la 2e vague, vers fin octobre, on était à environ 0,6% des élèves de primaire et secondaire qui étaient touchés par le coronavirus, informe Anne-Claire Henry, gestionnaire de crise à l'ONE (l'Office de la naissance et de l'enfance). La semaine passée, on était à 0,1%, donc en nombre absolu, on reste plus bas".

Une augmentation qui s’explique aussi par les tests plus nombreux dans les écoles. "Il y a aussi des possibilités de dépistage élargi, de dépistage de masse dans certaines écoles lorsque plusieurs classes sont touchées. Plus de tests équivalent à plus de résultats positifs", a conclu Anne-Claire Henry.

Le gouvernement s’inquiète de la hausse des cas chez les moins de 20 ans, car cela conduit de fait à plus d’hospitalisations dans la génération des parents.


 

Vos commentaires