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Expulsion d'une centaine d'occupants moldaves et ukrainiens d'un bâtiment à Schaerbeek

Expulsion d'une centaine d'occupants moldaves et ukrainiens d'un bâtiment à Schaerbeek
 
 

Une centaine d'occupants, pour la plupart Moldaves et certains Ukrainiens, ont été expulsés vendredi matin du bâtiment, situé à Schaerbeek, dans lequel ils avaient trouvé refuge depuis plusieurs semaines. Les récentes négociations entre pouvoirs publics et occupants semblaient en bonne voie pour conclure un accord d'occupation temporaire mais elles n'ont pas abouti dans un délai suffisant. Le propriétaire s'est finalement décidé à procéder à l'évacuation des lieux.

Dès 10h00, les agents de police de la zone de Bruxelles Nord ont évacué ces anciens bureaux, situés rue Colonel Bourg. Le bâtiment abritait hommes, femmes et enfants dans une situation précaire et sans-papiers pour la plupart, depuis environ deux mois.

La commune de Schaerbeek et la Région (via le cabinet du ministre de l'Action sociale Alain Maron) s'étaient dit favorables à la signature d'une convention d'occupation temporaire pour permettre aux occupants de s'abriter jusqu'à ce que le bâtiment - voué à la démolition - soit effectivement détruit.

Si le propriétaire, une personne morale, ne s'était jamais opposé à la signature de cet accord, il avait toutefois exprimé ses craintes concernant des questions d'assurance, incompatibles avec les délais de négociations nécessaires à la signature d'une telle convention.

Il avait obtenu un ordre d'expulsion devant le juge de paix au début du mois de février. Fin février, une première tentative expulsion avait été empêchée, notamment grâce à une mobilisation en faveur des occupants organisée le jour-même. Vendredi matin, l'expulsion a finalement abouti.

"L'évacuation du bâtiment s'est déroulée dans le calme. Aucun incident n'est à déplorer", a fait savoir la zone de police de Bruxelles Nord. Une bonne partie des occupants avaient déjà quitté les lieux jeudi, et les derniers ont ramassé leurs affaires vendredi matin avant de quitter les anciens bureaux.


 

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