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Coronavirus en Belgique: l'opposition très critique après le Comité de concertation

"Aucune mesure pour les soignants", "Codeco trop tardif": l'opposition très critique après le Comité de concertation
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Le cdH, par la voix de sa cheffe de groupe à la Chambre Catherine Fonck, a déploré vendredi l'absence d'annonces de mesures de soutien pour le personnel soignant. "Aucune mesure concrète de soutien aux soignants qui sont sous pression maximale et alors que 200 lits USI (soins intensifs) sont fermés par manque de personnel, ni pour la première ligne, ni pour les hôpitaux. C'est choquant", a-t-elle écrit sur Twitter.

> Comité de concertation: voici les nouvelles mesures

De son côté, DéFI salue les mesures prises en faveur de la ventilation dans les écoles. "La" mesure qu'on attendait depuis des mois. Enfin", a commenté son président François De Smet sur le même réseau social.

"Pour le reste, un nouveau Codeco peu lisible et trop tardif. Tout est contenu dans le désarroi du ministre de la Santé, qui "regrette ce compromis" et "espère qu'on a atteint le plateau", a-t-il ajouté.

Le député fédéral a aussi regretté l'absence de nouvelles mesures sur l'obligation de télétravail. "Pour DéFi, il est urgent de passer à la vitesse supérieure: mettre en place un véritable plan de ventilation dans les écoles comprenant les détecteurs de CO2, un diagnostic selon les lieux et la mise en place de système de décontamination de l'air selon ce diagnostic, ainsi que d'autres mesures pour assurer une ventilation et une qualité de l'air optimales dans les classes", a renchéri dans un communiqué Michaël Vossaert, député à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les écoles auront l'obligation d'utiliser dès la semaine prochaine des appareils de mesure du CO2 dans chaque classe ou local où se réunissent de nombreuses personnes, a décidé le Comite de concertation vendredi. Dès que ces appareils indiqueront une concentration de CO2 supérieure à 900 ppm (particules par million), des actions devront être prises pour améliorer la qualité de l'air. Au-delà de 2.200 ppm, le local devra impérativement être quitté par ses occupants.


 

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