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À Arlon, 300 policiers, militaires et garde-forestiers travaillent à la lutte anti-terroriste

 
 

Afin de mieux lutter contre la menace terroriste, 300 instructeurs sont rassemblés cette semaine à Arlon pour échanger sur leurs techniques de travail. Parmi eux, des militaires, des policiers et des gardes-forestiers.  Sébastien Prophète et Alain Hougardy sont allés les voir travailler.

Deux militaires et trois policiers patrouillent ensemble quand ils aperçoivent un individu suspect, sac au dos. Le suspect est neutralisé mais un deuxième individu sort d’une habitation. Il est rapidement maitrisé lui aussi… Au cours de cette simulation, les instructeurs policiers découvrent certaines techniques militaires.

"Les militaires, suite aux différentes missions qu’ils font à l’étranger, savent très bien que si le sac est rempli d’explosifs, il faut une certaine distance. Et donc, les militaires font reculer le dispositif pour éviter que si ça saute, il y ait trop de blessés parmi nos hommes", explique Alain Fontaine, instructeur à la police fédérale.

Dans une autre simulation, l’armée montre comment extraire un colis suspect, en toute sécurité. Cette semaine d’échange de techniques de travail est en partie consacrée à la menace terroriste. 300 instructeurs y participent, dont une partie des départements Nature et Forêts de la région wallonne.

"Prendre le meilleur de chacun"

"Nous devons pouvoir nous protéger contre toute agression. En forêt, on peut faire des rencontres parfois menaçantes et parfois même létales, c’est plus rare mais ça peut arriver",  estime d’ailleurs Dominique Mouton, brigadier au département Nature et Forêts.

Pierre-Alain Mathieu, policier fédéral et organisateur du forum interdépartemental est fier de ces mélanges, bénéfiques pour tous : "Le forum existe depuis 10 ans et le but premier du forum c’est l’échange de techniques entre les différents partenaires, que ce soit internationaux ou nationaux : prendre le meilleur de chacun et pouvoir l’instaurer dans son département propre", déclare-t-il.

Certains ateliers ne peuvent pas être filmés par mesure de sécurité. Une fois la semaine terminée, les instructeurs vont partager ce savoir-faire dans les différents établissements de formation.


 

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